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main tenant
1 avril 2009

Hunger

hunger_afficheL’histoire de Bobby Sands est restée dans ma mémoire. C’était celui qui avait résisté jusqu’à la mort…

Steve Mc Queen a fait un travail remarquable. Sans concession, sans en faire un super-héros, sans manichéisme. On entre dans la prison, on y est enfermé, dans cette cellule dont les murs sont couverts d’excréments, dans ce couloir où l’urine coule, dans un silence seulement déchiré par les cris des prisonniers qui sont battus, par les coups des matraques des policiers sur leurs boucliers en plexiglas, et tapant sur des hommes nus.

Oui, on comprend les motivations de ces membres de l’IRA, tellement maltraités hors et dans la prison. On comprend qu’ils se révoltent, refusent le statut de prisonniers de droit commun. On comprend la solidarité qui s’organise autour d’eux.

Mais on entend aussi ce que dit le prêtre, au cours de ce long plan où Bobby Sands et lui dialoguent, au milieu du film, et on ne peut pas lui donner tort. Deux attitudes s’affrontent là. Bobby Sands a déjà décidé.

Steve Mc Queen fait aussi entendre la voix de Margaret Thatcher pour que toutes les parties soient entendues dans ce film.

bobby_sandsEt Bobby Sands s’engage dans sa grève de la faim (hunger strike). Il lui est prodigué alors plus de douceur que dans la première partie. Mais violence et détermination vont de pair ici. Il n’y a plus à ce moment de possibilité de choix : l’obscurité ou la lumière. Bobby Sands court vers l’obscurité.

Il a fallu 10 morts pour que la « dame de fer » cède sur les revendications, excepté le statut de prisonnier politique. Elle qui a affirmé qu’à sa politique il n’y avait pas d’alternative…

cliquer sur l'affiche pour accéder au site du film

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