8 mars 2009
Une gravure, un poème
Parle, et de ses feuilles déjà tombées
Les mots glissent et s’effacent
Dans la nuit, silence,
obscurité
C’était l’hiver, blanc
Et la nuit était noire
L’arbre se déshabillait
Et montait du bel instrument
Un long chant triste et noir
Tel un murmure secret
C’est l’hiver, noir
Et ma nuit est blanche
L’arbre enfin renaît
Et sur la touche d’ébène noire
Son âme et la mienne s’épanchent
En un bel accord parfait.
Sylvie Froment
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