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20 septembre 2017

Guy Goffette, à la rencontre poétique Tiasci Paalam, en septembre 2017

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C’est avec un poème publié dans La vie promise que Guy Goffette commence sa lecture. C’est un poème qui lui a demandé beaucoup de temps et qui, après plusieurs tentatives, lui est venu presque d’un coup après avoir mûri dans sa tête, après l’avoir accompagné dans ses pas quotidiens, après avoir travaillé presque à son insu en lui-même : « Vivre est autre chose ».

Moi aussi je me disais : vivre est autre chose…

Et lui reviennent alors des souvenirs, ceux du temps où il était instituteur et directeur d’école, ceux du temps de sa propre enfance et de son père, ouvrier (« Plus il est mort, plus il grandit en moi », dit-il), souvenirs d’une vie campagnarde, et de son grand-père qui cultivait le silence avant de parler. Comme lui-même, au fond, auteur de peu de recueils de poésie et de romans, pratiquant l’amitié, la fréquentation des poètes qu’il salue dans ses textes, marchant avec eux, dialoguant avec eux. 

Ce qu’il dit de son écriture pourrait faire croire qu’elle est spontanée. Mais ce serait oublier la fantaisie qu’il donne à ses vers. Comme, par exemple, son rapport avec le sonnet (« un poète au sonnet », dit-il) : ce sont des poèmes de treize vers disposés en trois quatrains plus un vers pour conclure. Écrivant ceci, je pense à Jacques Roubaud, cité ailleurs dans ce blog : « Sur un sonnet pèsent tous les sonnets » et « Un sonnet a les proportions d’une page ». Il faudrait que j’en parle avec Guy Goffette. 

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