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7 octobre 2016

Soyez imprudents les enfants, de Véronique Ovaldé

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« - Oh mon Dieu il te manque tant d’informations, Atanasia. J’ai parfois l’impression que je t’ai surestimée. Tu n’arrives pas à faire le lien entre tout ce que nous savons de lui. C’est étonnant ce tout petit cerveau que tu as là.
- Arriver à faire le lien dans tout ce foutoir ? »

Nous sommes à la page 220. Atanasia Bartolome s’est mise en quête de Roberto Diaz Uribe, un peintre dont elle a vu une oeuvre dans un musée à l’occasion d’une sortie scolaire quand elle avait treize ans : « La femme était nue, le menton relevé, sa peau était bleutée, marbrée, transparente, d’une transparence maladive, épuisée, sexuelle. » L’enfant achète une carte postale reproduisant cette toile, la punaise au-dessus de son lit, mais sa mère lui ordonne de la retirer : « Ton père ne va pas supporter quelque chose comme ça dans la chambre de sa fille. »

Atanasia quitte l’enfance mais pas sa quête qui la mène à Paris et la fait revenir en Espagne. Elle traverse aussi des siècles et des continents. Voit, parallèlement à ses recherches, les ancêtres des Bartolome tenter des expériences de vie sociale - qui échouent - et nous la suivons dans « tout ce foutoir » jusqu’aux dernières pages où, soudain, arrive ce que nous cherchions sans le savoir et qui justifie notre lecture.

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