Cachez ces homonymes qu'on ne saurait entendre

En 2008, les éditions Horay republiaient un petit ouvrage de Jacques Bens. Une mine de jeux pour « champions de la matière grise », dit la quatrième page de couverture. Eh bien tirons la couverture à nouveau. L’auteur propose un jeu de société où on demande à une personne de sortir, le temps de choisir un mot qu’elle devra deviner au retour. Si le mot choisi par les autres joueurs est un mot à homonymes, la recherche sera plus amusante. Aux questions du chercheur, les réponses pourront l’égarer. Jacques Bens fait sa démonstration avec le mot saint, qui se présente avec ses homonymes sain, sein. Il propose que les questions soient : Comment l’aimez-vous ? Quand l’aimez-vous ? Où l’aimez-vous ? Chacun, chacune répond en fonction de l’homonyme qu’il a choisi.

Adaptons ce jeu. Choisir un mot qui compte des homonymes (ci-dessus, le mot saint). Ecrire un texte (de trois phrases minimum) où ce mot n’apparaîtra pas, ni ses homonymes, mais dont la lecture nous permettra de le deviner.

Exemple :

On peut le recommander, il n’est pas dangereux. La mère, d’ailleurs, le donne à son enfant. Et comme on les connaît, on les honore, dit-on.

C’est à vous main tenant.

Comments

[marèle]

Il en faut plusieurs pour faire un ruisseau. On y circule dans la ville. Il donne un coup de sabots.



Il est salé et fumé. Quand il va dehors. C'est une menace de sorcière.



Il apporte. Après la Manche, c'est la monnaie. On peut le lire au lit.



Il est petit et gros. C'est un arbre. C'est ça, le travail.



Ça tourne autour d'un axe pour voler. Quel supplice ! J'en suis blafard.



Jour de Jacques Tati. Sommet de la canopée. Elle est réalisée.



Pour connaître le poids, il faut la soustraire. C'est un défaut. C'est pas trop tôt!



Elle est en bon état. On y joue Molière. Sous le pont Mirabeau, elle coule.



On le dit d'un bon vin. Augmentation du niveau d'une rivière. Pas cuit.



Rayon de lumière. Séparation des cheveux ou des fesses. Poisson plat.



Pas loin. Il faut le rembourser. Partez!

[marèle]

À l'œil. Ne dis pas. Housse.



Sert au harnachement. Fin de vie. Sarrasin.



Elle est parfois faible... Tribune d'orateur. Coûteuse. On peut aussi la faire bonne.



Ils peuvent être levés ou fermés. On les met sur les i. C'est quand il n y en a pas du tout.



C'est la moitié de la moitié. C'est le transport en commun. Parce que.



On y sert à boire. Loup dans la mer. Pour la danse.



Ce que ça coûte. S'adresse à Dieu ou à ses saints. Attrapé.



La condition. Des dents qui coupent. Tellement!



Selon Jacques Douai, s'il l'était, "on n'en dirait rien encore". On est à celle du numérique. Incolore, inodore, invisible.



Il en faut plusieurs pour faire un ruisseau. On y circule dans la ville. Il donne un coup de sabots.

[marèle]

On le prend. On le compte. On n'en a pas.



Choisir le sien. Ville de Basse Normandie. Interroge le temps.



C'est au nez que cela le menace. Fier gallinacé. De chemise ou de mur.



Elle vit dans la mer. Fier gallinacé. De noix ou de navire.



Mange en broutant. C'est pourtant pas la guerre. Gaz parfois bruyant et ou malodorant.



À 100 degrés pour l'eau. De la terre et de l'eau. Pour faire peur.



Fourrure. Couleur. Direction.



Protége du soleil ou de la pluie. Un peu du gâteau. On y passe.



Liquide d infection. Il sent mauvais. Obtint la permission.



Papa! Ne gagne pas. Par deux.



Maman! Bourgmestre. Que d'eau!



La mienne ne sera pas blanche. Cela ne fait pas de tort à la tienne. Qu'elle soit douce.

[Grand cerf]

Apostrophe-le et c'est la porte. Ce n'est pas elle mais ça peut être à elle. Et ça brille.

[Serge]

C'est un des produits de la vache. Pourquoi dire qu'il n'est pas beau? Ça fait quand même un article.