Histoires comme ça, d'après Kipling, par le Théâtre Carpe Diem

Au commencement était le verbe… Le Théâtre Carpe Diem reprend à son compte cette parole : au commencement, il y a le livre. Un gros livre sur une sorte de lutrin, dont on tourne une à une les pages. Chaque récit de Kipling, une fois lues les premières lignes, est interprété par trois comédiens, incarnant tour à tour les animaux, les êtres humains, dont l’évolution est ici racontée avec humour et légèreté. Magie de la lecture qui permet de partir en Afrique voir crocodile et enfant d’éléphant, en Inde dont les tissus habillent décor et acteurs, au fond des mers, dans le désert… Le spectacle (qui tourne depuis plusieurs années déjà) est fait de récits à plusieurs voix, d’onomatopées, de musique, d’espiègleries vocales, de belles inventions visuelles (la pirogue sur le fleuve, entre autres), de clins d’œil à l’imaginaire d’aujourd’hui (les lunettes de soleil sur la chanson du crococo, du crococo, du crocodile). Et le public, enfants et adultes, ne boude pas son plaisir, écoutant, riant, applaudissant avec enthousiasme.

J’ai (re)vu ce spectacle à la MJC - Centre Social de Chilly-Mazarin en janvier.

Des informations sur le spectacle en cliquant sur la photo.