18 décembre 2023
Misogynie, de Claire Keegan, traduction de Jacqueline Odin (éd. Sabine Wespieser)
« C’est peut-être simplement trop de réalité. »
Cathal, un fonctionnaire dublinois dont on se demande dès le début de la nouvelle s’il mérite l’attention qu’on semble lui porter, va rentrer chez lui. Il n’a envie de rencontrer personne. Un souvenir lui revient, un prénom, Sabine, et ce qu’il ressent comme ce « trop de réalité ».
La nouvelle de Claire Keegan fait moins de 40 pages et nous entraîne irrémédiablement à ce moment décisif que Cathal n’avait pas vu venir et qui aura peut-être échappé à notre lecture, grâce au talent de son autrice.
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