Pour que je m'aime encore, Maryam Madjidi (éd. Le Nouvel Attila)

Après l’enfance, Maryam raconte l’adolescence. Et ce n’est pas le plus bel âge de sa vie. Il y a le collège, les vacances avec les parents dans le Pas-de-Calais, le lycée, les premières fois, la radio avec Doc et Difool, la ZEP, Drancy… Rien d’enthousiasmant, pourrait-on dire, et la jeune Maryam a envie de quitter tout cela, de croire en l’ascension sociale mais que c’est dur et rageant, et décourageant. L’ennui est partout : à la maison, en classe, dans les rues. Alors elle écrit, des journaux intimes, des poèmes ; un de ses professeurs lira, un jour, devant la classe (elle a 14 ans), un de ses textes, texte qui trouvera sa place dans son premier livre. Et puis elle est partie vivre ailleurs, Paris, Pékin, Istanbul ; elle a beaucoup voyagé dans le monde. Et elle est revenue s’installer à Drancy. C’est de là qu’elle a écrit ce livre.