Mamienco, au Point Ephémère, à Paris

Mets dans une boîte tes larmes
Ranges-y aussi tes peurs
Choisis bien toutes tes armes

La vie est bleue et grise
Quel est l’enjeu, la mise
Ouvre les yeux, respire
Ce n’est pas un jeu c’est pire

Quatre hommes et la musique, une musique puissante, grave, l’alliance originale d’une clarinette, d’un accordéon, d’une basse et d’une batterie, et des voix masculines. Des textes simples, directs, qui disent des histoires d’hommes, « des histoires de mélancolie », comme aurait dit Léo Ferré. Le mot « amour » qu’on y entend, les dédicaces du chanteur, l’espoir d’une « petite danse » laissent entrevoir un univers singulier, qu’ils sont quatre à exposer, chacun ayant sa part de solo pour faire entendre sa personnalité. Les textes sont de Jeff, sans doute, mais on sent bien que la musique est l’affaire de tous. Chanson française à l’énergie rock, Mamienco vient de sortir un album dont le titre lui correspond très bien : « Ici l’homme ».

En première partie de ce concert, il y avait Anissa Bensalah, dont il a déjà été question ici. La chanteuse a été la seule femme sur scène dans cette soirée (d'autres musiciens ont en effet rejoint le groupe pendant le concert), décidément très masculine.