Remplir des vers

Je vous dirai plus tard (dans le septième commentaire attaché à ce message) de qui est le poème, composé de quatre tercets, et dont voici les rimes :

.... fixement
…. obstinément
…. livide

…. audacieux
…. yeux
…. avide

…. deuil
…. œil
…. noire

…. bonheur
…. malheur
…. gloire

l'oeuvre peinte reproduite sur cette page  est de Ra'anan Lévy et s'intitule "Bleu"

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Je vous invite à compléter ces vers pour écrire votre poème, en gardant les mots formant les rimes.

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[onarretetout]

Le point noir

Quiconque a regardé le soleil fixement
Croit voir devant ses yeux voler obstinément
Autour de lui, dans l'air, une tache livide.

Ainsi, tout jeune encore et plus audacieux,
Sur la gloire un instant j'osai fixer les yeux :
Un point noir est resté dans mon regard avide.

Depuis, mêlée à tout comme un signe de deuil,
Partout, sur quelque endroit que s'arrête mon oeil,
Je la vois se poser aussi, la tache noire !

Quoi, toujours ? Entre moi sans cesse et le bonheur !
Oh ! c'est que l'aigle seul - malheur à nous, malheur !
Contemple impunément le Soleil et la Gloire.

Gérard de Nerval

[danièle]

Coup de froid à la 32è,le score s'affiche
fixement,
l'Eire mène 1-0 durant 58mn, obstinément.
La fébrilité fait place à l'angoisse livide.

Mais qui est donc ce diable vert au jeu audacieux,
assènant à l'équipe de France, des bleus dans les yeux?
L'Irlande!lIrlande en quête de victoire, avide.

L'arène vibrante s'est tue,elle est en deuil.
Souffle retenu, larme à l'oeil,
la France patauge dans la nuit noire

L'échafaud des prolongations sonne l'heure du bonheur
entaché de "la main de Dieu" heuuu"de titi".Malheur
le foot français a vécu le pire : une qualif sans gloire.

[danièle]

La dispute

Prunelles dardées fixement,
regard sombre obstinément,
trahisons de ton visage livide.

Effronté et audacieux,
le courroux se lit dans tes yeux
et ta bouche avide.

En toi,nulle résignation,nul deuil.
Torve est ton oeil
à l'amertume noire.

Oubli des moments de bonheur,
querelle de malheur,
je tente un timide sourire sans gloire.

[danièle]

L'homme scrute fixement
le visage obstinément
fermé,livide.

Il ose d'un souffle audacieux,
caresser la paupière qui masque les yeux,
impatient,désemparé,avide.

Il ne voitpas l'ombre du deuil
aux cernes de l'oeil.
Ombre plus noire que noire.

Nulle trace de bonheur
dans ce regard où le malheur
fait fi de tout espoir, de toute gloire

[mijo]

Le maître le regarde fixement,
L'élève baisse la tête obstinément,
Il est livide.

Tout à coup, audacieux,
Il ose lever les yeux,
Son regard est avide.

Mais il doit faire son deuil,
Le maître ne jette pas un oeil,
Il est d'humeur noire.

Il voulait du bonheur,
C'est un jour de malheur,
Qui finit sans gloire!