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18 juillet 2023

Basquiat Soundtracks, à la Philharmonie de Paris

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Entrant dans l’exposition, je ne sais pas ce que je viens voir. Dès les premières images, je crois reconnaître ce que je ne connais, en réalité, pas. Je n’ai jamais vu d’oeuvres de Basquiat que reproduites et souvent accompagnées de commentaires. Ici, le commentaire, c’est d’abord la musique, des petits lieux, le hip hop, le rap, la rue. Le dessin de Basquiat ne ressemble qu’au dessin de Basquiat, même si on peut lui trouver des oeuvres proches. Il semble s’inscrire dans le refus, ou plutôt chercher ailleurs que là où les artistes de ces années-là s’inscrivent. La mode ? Ça ne semble pas l’intéresser : il porte en lui-même une telle énergie qu’il se fiche de la mode. À la Philharmonie, c’est la musique qui semble le guider et pas seulement le rap. J’ai vécu l’exposition comme si j’avançais de questions en questions nouvelles, un peu bousculé au début par la disposition des salles et la découverte et quelques photos d’un jeune homme, et ce petit film où on le voit marcher dans la rue. Un autre film est projeté dans l’exposition, Downtown 81, où il joue le rôle d’un peintre musicien. Basquiat est vivant. On le voit même peindre en musique dans l’espace de l’exposition consacrée au jazz, dans lequel j’écoute Miles Davis et d’autres. Avant de sortir, je m’arrête longtemps devant la double toile nommée Eroica, le sous-titre de la Symphonie héroïque de Beethoven. Peut-être qu’à la musique symphonique il faut substituer le blues (avec banjo et sax baryton nommés sur la toile). Peut-être qu’il n’y a pas de héros, seulement des hommes qui meurent. 

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