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main tenant
3 décembre 2022

Quand j'arrivais dans la rue

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Voici le premier paragraphe d’un texte dont je ne vous communiquerai le nom de l’auteur qu’après quelques jours pour vous éviter la tentation de le retrouver tel qu’il a été publié. J’ai creusé ce texte par endroits comme on le fait parfois dans la terre pour y planter des arbres et habiter ou transformer le paysage. Dans ces trous, je vous invite à poser des mots pour donner au paragraphe l’allure d’un nouveau récit. 

Quand j’arrivais dans la rue, les feuilles des arbres tombaient. L’escalier              n’était plus qu’un                         parmi lesquelles je distinguais nettement l’empreinte                   dont les talons              , durant longtemps,         le macadam des allées où couraient les lézards          , frêles animaux                    , puis recueillis dans mon logis où ils firent              mon sommeil.

Exemple :

Quand j’arrivais dans la rue, les feuilles des arbres tombaient. L’escalier QUE J’AVAIS L’HABITUDE D’EMPRUNTER n’était plus qu’un EMPILEMENT D’ÉCHOPPES parmi lesquelles je distinguais nettement l’empreinte DES MAINS SUR LES ÉTOFFES EXPOSÉES ET DES PIEDS dont les talons LAISSAIENT LEURS TRACES, durant longtemps, SUR le macadam des allées où couraient les lézards EN ÉTÉ, frêles animaux DONT J’AIMAIS TANT LA VIVACITÉ QUE JE LES AI OBSERVÉS, puis recueillis dans mon logis où ils firent CONCURRENCE À mon sommeil.

C’est à vous main tenant. Remplissez les vides du paragraphe et postez votre texte dans les commentaires ci-dessous. Merci.

Commentaires
F
Quand j'arrivais dans la rue les feuilles tombaient. L'escalier qui menait au nouveau parc n'était plus qu'un long tapis aux couleurs fauves parmi lesquelles je distinguais nettement l'empreinte de toutes sortes de chaussures dont les talons resteraient imprimés durant longtemps, et en dessous je m'imaginais le macadam des allées où couraient les lézards au soleil, frêles animaux que j'avais longtemps observés, puis recueillis dans mon logis où ils firent sensation dans leur terrarium mais perturbèrent définitivement mon sommeil.
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L
Quand j’arrivais dans la rue, les feuilles des arbres tombaient. L’escalier   d’accès à la porte brisée n’était plus qu’un dépotoir de vieilleries, parmi lesquelles je distinguais nettement l’empreinte des bottes de visiteurs dont les talons ferrés avaient sans doute, durant longtemps,  résonné sur le macadam des allées où couraient les lézards incongrus en cette saison, frêles animaux  que j’avais apprivoisés, puis recueillis dans mon logis où ils firent attention de ne pas troubler mon sommeil.
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E
Quand j’arrivais dans la rue, les feuilles des arbres tombaient. <br /> <br /> L’escalier de bruit aux marches écorchées, au giron poisseux bleus n'était plus qu'un amas totem des oubliés,des querelles de la veille, du lendemain, d'aucun temps ni du présent. <br /> <br /> Une atmosphère décadente où perlent les musc parmi lesquelles je distinguais nettement l’empreinte, les contre-temps, les vides pleins d'autres, des totems des oubliés dont les talons cornés, décharnés avaient piétiné les amas oubliés, <br /> <br /> Inlassablement, ailleurs, durant longtemps, <br /> <br /> Tant d'oubliés, temps effacés, <br /> <br /> Aux auréoles fugaces, carmin, mais tenaces <br /> <br /> Sur le macadam des allées où couraient les lézards  <br /> <br /> Entre les fissures, ils moirent <br /> <br /> Décharnés les oubliés, <br /> <br /> Frêles animaux au sol, écrasés, <br /> <br /> Dans les gorges, écrasés, <br /> <br /> Les animaux totem oubliés, <br /> <br /> Pourtant là, <br /> <br /> Là et la-bas, las, <br /> <br /> Offerts au ciel, à la terre, oubliés, <br /> <br /> Que l'on avait poussé sous les pavés, <br /> <br /> Chassé, cachés <br /> <br /> Sous la braye, dans la bauge <br /> <br /> Puis recueillis dans mon logis où ils firent silence <br /> <br /> Dans les pavés, <br /> <br /> Emmurés, dans la boue séchée, <br /> <br /> La terre battue désolée.<br /> <br /> Durant longtemps<br /> <br /> Effacés, là et las<br /> <br /> Hors du vivant, pourtant là<br /> <br /> Hors du temps, les oubliés<br /> <br /> Hors des corps, les oubliés,<br /> <br /> Pourtant présents<br /> <br /> Les répliquants, <br /> <br /> Inlassablement,<br /> <br /> Un amas de totem<br /> <br /> Se mélangeant dans mon sommeil.
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V
Quand j'arrivais dans la rue, les feuilles des arbres tombaient. L'escalier caché par la vigne vierge n'était plus qu'un éboulis de pierres crayeuses parmi lesquelles je distinguais nettement l'empreinte de chaussures d'enfants dont les talons avaient dessiné des chiffres, pendant longtemps, sur le macadam des allées où couraient les lézards, au soleil, frêles animaux qui jouaient à la marelle entre terre et ciel, puis recueillis dans mon logis où ils firent, l'hiver, les rêves de mon sommeil.
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G
Quand j’arrivais dans la rue, les feuilles des arbres tombaient. L’escalier en bois n’était plus qu’un entassement de feuilles mortes parmi lesquelles je distinguais nettement l’empreinte encore fraîche d’escarpins dont les talons aiguille se devineraient durant longtemps, perçant le macadam des allées où couraient les lézards en été, frêles animaux que j’avais apprivoisés, puis recueillis dans mon logis où ils firent changer à jamais le cycle habituel de mon sommeil.
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