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main tenant
10 octobre 2020

Dis-moi dix mots à propos du « Lexicovid »

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Marie-Hélène Drivaud, directrice éditoriale des Éditions Le Robert, a publié un article qu’elle a intitulé « Lexicovid ». Elle y relève les mots qui sont apparus ou dont l’usage s’est répandu avec le (ou la) covid 19. En voici quelques-uns :

pandémie, anosmie, agueusie, asymptomatique, comorbidité,
écouvillon, hydroalcoolique, zoonose, confinement, quatorzaine…

Je n’en ai gardé que dix.

En effet, la Délégation à la langue française et aux langues de France propose de son côté l’opération annuelle « Dis-moi dix mots » et, pour l’année 2020-2021, ce sont des mots qui font référence à l’air :

aile, allure, buller, chambre à air, décoller,
éolien, foehn, fragrance, insuffler, vaporeux.

Je vous invite à choisir un mot de la première liste et à le définir sous la forme d’un court texte au moyen des dix mots de la seconde liste. Bien sûr, vous pouvez y ajouter d’autres mots si vous en ressentez le besoin.

Exemple :
asymptomatique : On peut avoir fière allure et pourtant être atteint par la maladie, la prendre sous son aile, et la distribuer sans le savoir comme par l’effet d’un foehn, d’un mistral ou d’un aquilon, bref d’un système éolien qui pourrait vous faire décoller. Vous sentez encore les fragrances et vous ignorez que vous insufflez peut-être l’anosmie ou un état vaporeux quand vous ne pensez qu’à buller ou à regonfler la chambre à air de votre vélo pour aller par les chemins avec Paulette.

C’est à vous main tenant. Proposez-nous une définition d’un mot extrait du « lexicovid », selon la méthode proposée, dans les commentaires ci-dessous. Merci.

Commentaires
G
Que peut-on dire de la quatorzaine?<br /> <br /> <br /> <br /> Ben...La quatorzaine c'est quand on a 14 ans.<br /> <br /> <br /> <br /> L'année de ses 14 ans Milou s'est senti pousser des AILES.Il était amoureux.<br /> <br /> Il sentait un vent de vigueur l'envahir.Une sorte de FOEHN venu de loin qui lui INSUFFLAIT une force nouvelle.<br /> <br /> Lorsqu'il apercevait Elisa à la sortie du collège dans sa petite robe VAPOREUSE, il était prêt à DECOLLER, à s'envoler!Il faut dire qu'il avait fière ALLURE sur son vélo, la casquette à l'envers, l'air conquérant.<br /> <br /> Pourtant , il hésitait à l'aborder.<br /> <br /> Un soir, il franchit le pas.<br /> <br /> Il s'était abondamment aspergé d'une FRAGRANCE légèrement mentholée qui lui semblait être des plus adéquates et il proposa à la belle de la raccompagner pour discuter un peu, BULLER, boire un verre...<br /> <br /> Elle accepta.<br /> <br /> Il était fou de joie.<br /> <br /> Ils marchaient côte à côte.Il était un peu gêné par le vélo.Il lui proposa de monter sur le porte-bagages pour aller jusqu'au champ des EOLIENNES.<br /> <br /> Il pédalait vite.Elle, les cheveux flottant dans le vent s'accrochait à lui.<br /> <br /> C'était romantique, c'était enivrant.<br /> <br /> Pendant ce temps, sur la route un hérisson traversait tranquillement.<br /> <br /> Il ne put pas l'éviter, il fit une brusque embardée et ils allèrent rouler dans le fossé.<br /> <br /> La CHAMBRE A AIR avait éclaté, la roue était tordue.<br /> <br /> Elisa était toute écorchée et elle saignait du nez.Par chance, le fils du boulanger passait par là sur son beau scooter rouge tout neuf.<br /> <br /> Il lui proposa de la raccompagner.Il lui prêta son mouchoir pour tamponner ses égratignures.<br /> <br /> Il les regarda partir ,dégoûté.<br /> <br /> Milou rentra chez lui à pied en portant son vélo cabossé.<br /> <br /> Quand je vous dit que c'est nul la quatorzaine!
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F
Moi, je ne demandais rien à personne, j’étais bien tranquille, dans ma bulle, à m’occuper de mes petits, de mes proches, de mon espèce. Mes besoins sont simples : un peu d’eau, de la nourriture, une grotte obscure pour me suspendre et déployer mes ailes afin de faire sécher ma robe noire, celle qui me donne si belle allure quand je vole, cousue d’un seul tenant à même mon ossature fine et, bien sûr et surtout, un territoire pour chasser. Ils me haïssent, depuis ma création. Le bruissement de mes ailes au décollage, mon aérodynamisme qui me permet de me laisser porter par Éole, par le sirocco ou par le foehn, si j’en ai envie, mon cri dans la nuit, mon orientation infaillible même dans l’obscurité la plus profonde, voilà ce qui les terrorise. Ils me jalousent, aussi, depuis toujours, parce que je suis une créature parfaite d’adaptabilité, de beauté et d’intelligence. Ils ne m’ont jamais comprise.<br /> <br /> Ils sont venus. Quelques-uns, tout d’abord, timidement. Ils ont commencé par chasser mes sœurs de leur habitat pour l’occuper eux-mêmes. Ils ont pris de l’assurance, ils sont venus en nombre et ont massacré nos petits et nos anciens, ceux qui ne pouvaient prendre leur envol pour fuir le carnage.<br /> <br /> Alors j’ai dit stop, ça suffit ! Maintenant, ils vont payer ! J’ai utilisé tout le fiel généré par ma rage, j’en ai confié des gouttes à tous mes alliés : le vent, les insectes, mes sœurs pour que ma colère soit vaporisée depuis le plus haut et le plus largement possible sur leurs têtes vides.<br /> <br /> Et puis Pangolin m’a proposé son aide. J’ai donc insufflé mon poison sur son long nez avec la force de tout mon petit corps et j’ai instillé mon venin dans les replis des écailles qui constituent sa belle carapace. Il s’en est allé par les chemins empruntés par les hommes, il s’est même laissé capturer, au plus profond de sa chambre à air pulsé. Nous étions tous prêts à mourir.<br /> <br /> J’ai dit : désormais, tremblez car ma fragrance qui sème la mort est dispersée, parmi vous, elle vous environne de toute part, depuis le sol jusqu’au ciel. Vous êtes vecteurs vous-mêmes. Vous ne trouverez nul abri où je ne sois. Je vous traquerai jusqu’au dernier. Tremblez, vous dis-je !<br /> <br /> Mais, les innocents sont tombés les premiers empoisonnés par mon parfum, les autres, les pires, ont repris exactement là où ils s’étaient arrêtés : Pangolin et moi sommes toujours massacrés. Ma zoonose ne fait pas le poids.
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K
lE CONFINEMENT c'est se retirer du Monde, volontairement ou non, pendant que le covid progresse à toute ALLURE et en profiter pour BULLER chez soi. On peut aussi essayer d'éviter le confinement en portant des masques épais comme des CHAMBRES A AIR de voiture mais qui empêcheraient de jouir des VAPOREUSES FRAGRANCES INSUFFLÉES par le FOEHN qui fait DÉCOLLER les AILES des ÉOLIENNES.
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F
AGUEUSIE : Cette perte du goût a affecté notre ami Gabriel qui est un fin gourmet, pendant plusieurs semaines. <br /> <br /> <br /> <br /> Il était parti au Béarn cet été avec l'envie de découvrir les spécialités culinaires du terroir. Au début de son séjour, il dut soigner un très mauvais rhume attrapé on ne sait comment par ces chaudes journées à la montagne. Un petit vent glacé souffle parfois toute une journée et dans les environs où tout fonctionne à l'ÉOLIEN. Convalescent, il pensa à un coup de froid dont il se remettrait vite. <br /> <br /> <br /> <br /> Par une belle journée calme, Gabriel put enfin DÉCOLLER de la maison au lieu de rester à BULLER. Repos, vitamines, agréables petites siestes au soleil, avaient INSUFFLÉ une nouvelle vigueur à cet amoureux de la bonne cuisine. Il avait très envie d'aller goûter enfin le cassoulet du restaurant réputé de la région. <br /> <br /> Le voilà parti sur l'AILE du vent pour rejoindre des amis cyclistes, tout près de là. <br /> <br /> On irait déjeuner tous ensemble dans ce restaurant gastronomique. <br /> <br /> Gabriel roula à vive ALLURE sur son nouveau vélo. Avec des pneus sans CHAMBRE À AIR, il se sentait léger et délivré de tout soucis. Comme il était heureux à l'idée d'un délicieux repas ! <br /> <br /> Il pédalait dans une atmosphère VAPOREUSE, très agréable avec le FOEHN dans le dos. Il s'étonna de ne capter aucune odeur agréable dans l'air, même en aspirant très fort. <br /> <br /> Il ne put s'empêcher de penser à son cher mistral de sa Provence lointaine. Il se souvint des FRAGRANCES aux senteurs de lavande et de miel que transporte ce merveilleux vent quand il souffle doucement dans la campagne et sur les routes. <br /> <br /> <br /> <br /> Notre champion retrouva le groupe devant le restaurant. " Te voilà bien essoufflé Gabriel." <br /> <br /> La petite troupe commanda le cassoulet du chef précédé de toutes les spécialités en charcuterie. <br /> <br /> C'est alors que dès l'apéritif Gabriel s'inquiéta. Ni l'andouille de pays fumée aux essences de hêtre, ni le boudin, ni les rillettes n'avaient de goût pour notre fine bouche. On lui versa du Jurançon, aucune saveur d'onctuosité. <br /> <br /> <br /> <br /> Gabriel se leva de table, expliqua ce qui lui arrivait et qu'il devait quitter le restaurant, se sentant mal tout à coup. <br /> <br /> Ses coéquipiers le supplièrent de rester mais Gabriel répliqua qu'il avait commis une imprudence en faisant ce déplacement après un mauvais rhume. <br /> <br /> <br /> <br /> Bien lui en a pris car nous savons maintenant que cette agueusie est un symptôme du coronavirus. <br /> <br /> On peut continuer l'histoire de Gabriel qui n'est pas terminée avec les mots : quatorzaine, masque, gestes barrières, confinement, test, écouvillon, cas contact, anosmie, patience et surtout GUÉRISON.
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A
Confinement : c'est ce qui nous oblige à BULLER dans un espace souvent réduit où, dans un air VAPOREUX, les FRAGRANCES se mêlent et donnent mal à la tête. Il faudrait une AILE mue à ALLURE réduite par le FOEHN ou, encore, inventer une CHAMBRE A AIR EOLIENNE pour INSUFFLER un air pur sans DECOLLER du plancher.
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