arts de la rue

Vous reprendrez bien un peu d'art involontaire. Un peu de ciment, ici, a gardé l'empreinte de pattes de chien. Plus loin, c'est un pied qui a écrasé ces racines d'herbacées. J'y vois aussi d'autres histoires.

Prenez un texte, quel qu’il soit. Trouvez-y quatre groupes de mots composés d’un nom commun et d’un adjectif. Attribuez chaque adjectif, dissocié du nom commun avec lequel vous l’avez trouvé, à l’un des trois autres noms communs. Composez un texte intégrant ces nouvelles paires. Exemple (extrait du dossier d’une compagnie de théâtre de rue) : La Cie Mine de Rien revisite de façon moderne avec folie et fantaisie trois contes de fées classiques, invitant le public à réfléchir sur les normes et les injonctions de la... [Lire la suite]

Un peu d'art involontaire, pour un voyage dans l'inconnu

C'était le 26 décembre. À La Villette, un peu à l'écart de la fête foraine, la lune s'est dédoublée.  

C'était vendredi soir, juste après la pluie. Une ambiance sympathique. Et c'est du vendredi au dimanche soir pendant l'été.

C'était dimanche, il y a huit jours. Voici quelques images de mon bref passage dans et autour du Parc des Anciennes Mairies.

Peut-on encore parler du monde paysan ? Anaïs va-t-elle reprendre la ferme ? Ses frères sont partis. Il ne reste qu’elle. Qu’est devenue l’agriculture ? Quelles surfaces ? Quels produits ? Quand on confie la gestion de quoi que ce soit à des financiers, on en vient à oublier ce pour quoi on travaille. La terre, elle, subit les pesticides, les démembrements, les regroupements qui n’ont d’autre but que d’accumuler du capital. Les sols durcissent, se bétonnent et un jour on vous dit de quitter les vaches. Si elle veut reprendre la... [Lire la suite]

Pour la Khta Cie, la relation au public est fondamentale. Mais aussi le rapport du public au monde. Avec cette nouvelle création (nouveau gradin, nouveau texte), cela se renforce encore. Les spectateurs regardent vers les acteurs qui les regardent dans les yeux. Mais ça ne ferme pas la relation. Imperceptiblement, un mécanisme modifie notre perception. On ne s’en aperçoit pas immédiatement et c’est quand les passants tournent leur regard vers nous, assis.e.s sur ce gradin, qu’on se dit que quelque chose se produit. C’était déjà le... [Lire la suite]

Trois Festivals d'arts de rue où je suis allé de fin mai à début juin accordent une place non négligeable à l'eau : un bassin à Nanterre (Festival Parades), un canal à Paris (Festival du Printemps des rues) et une rivière entre Palaiseau et Villebon-sur-Yvette (Festival des Guinguettes de l'Yvette) À Nanterre À Paris Sur l'Yvette,le pont népalais de l'activité Spéléo

Norbert pense qu’il est plus facile de présenter une maquette plutôt qu’un opéra. Un opéra, ça demande beaucoup de travail, beaucoup de personnel, d’acteurs, d’actrices, de dossiers. Et de temps. Norbert pense que deux ans lui suffiront pour présenter sa maquette, pas aux institutions officielles qui sont débordées, mais aux publics directement, ceux qu’on croise dans les rues, dans les parcs, ceux qui fréquentent les arts de la rue. Comme ça, dans deux ans, ces publics viendront voir le résultat du travail de Norbert à l’Opéra.... [Lire la suite]