30 novembre 2022

Les ardoises de Franck André Jamme, par Nicolas Pesquès (éd. Isabelle Sauvage)

Une exposition Franck André Jamme avait lieu à la galerie Christian Berst jusqu’au 20 novembre 2022 : « Tout était loin là sous nos yeux ». Plusieurs évènements s’y sont déroulés dont, notamment, un hommage par les Souffleurs reprenant des textes du recueil publié par les éditions Isabelle Sauvage, « Au secret ». Il y eut aussi la présentation du livre publié par cette même maison d’édition , « Les ardoises de Franck André Jamme » présenté par Nicolas Pesquès, son auteur. Ce sont de courts textes, dont la... [Lire la suite]
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29 novembre 2022

De la pluie, de Martin Page (éd. Monstrograph)

C’est un essai. Ou presque. En tout cas, ça en a l’air. C’est surtout l’affirmation d’une différence. Quand tout le monde semble aimer le soleil, les plages, les vacances, lui, il préfère la pluie. Elle a pour lui tous les charmes, annonciatrice de l’amour, porteuse de fertilité : il n’hésite pas à comparer les gouttes aux spermatozoïdes, les nuages aux ventres gravides qui perdent les eaux… Il compte le poids d’eau que pèsent les humains et en fait des familiers de la pluie. Il souligne l’intelligence des hommes et femmes... [Lire la suite]
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28 novembre 2022

De l'art involontaire (deux fois)

La définition de l'art involontaire est ici, dans ce blog. Je photographie des traces laissées par des êtres humains (du moins, je le suppose), traces qui évoquent, sans que je les touche, des formes comme on aurait fait un dessin ou une sculpture. Aujourd'hui, la première photo (à gauche) montre, en réalité, l'eau d'arrosage de plantes tombée d'un balcon sur le trottoir. L'objet sur la deuxième photo (à droite) est un sac plastique abandonné. D'autres traces d'art involontaire en cliquant sur les liens suivants : janvier 2020,... [Lire la suite]
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27 novembre 2022

Les Ritals, Cavanna, Putzulu

Entre deux guerres, alors que Mussolini a pris le pouvoir en Italie, François Cavanna nait et vit à Nogent-sur-Marne entre ses parents : un père d’origine italienne (Émilie-Romagne) et d’une mère française, originaire de la Nièvre. Le spectacle mis en scène par Mario Putzulu et interprété par Bruno Putzulu reprend les mots du livre de Cavanna, Les Ritals, Une enfance qualifiée d’heureuse, où il se dit, après une courte fugue, que ses parents s’aiment à travers lui. L’acteur incarne les personnages par une certaine façon de modifier... [Lire la suite]
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26 novembre 2022

CATH A RI

Parce que le 25 novembre, c’était la fête des CATHerine, et que, sans l’avoir prémédité, j’ai publié ce jour-là un article à propos de la Revue CATastrophes, j’ai pensé poursuivre le jeu des QUATre jeudis ou des QUATre samedis, le jour importe peu. Il suffit de commencer par faire une liste tirée d’un CATalogue de mots commençant par le même son. Et QU’A-T-on à y gagner ? demanderez-vous. Rien : il ne s’agit pas de nous lancer dans des compétitions d’arts martiaux et d’enchaîner des KATas. Quand j’ai dit tout cela à CATHerine,... [Lire la suite]
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25 novembre 2022

Revue Catastrophes 3

Poésie pour la fin et le début des mondes sous la direction de Pierre Vinclair En ouverture du numéro 3 de cette revue, on trouve des textes regroupés sous le titre « dit impossible ». Et cela commence par un texte construit par Frédéric Dumond avec 35 langues collectées lors d’un tour du monde de sept mois soutenu par la Fondation nationale des arts graphiques et plastiques (FNAGP), langues traduites en français, textes disposés sur les pages en mélangeant les langues au français, ce qui rend la lecture difficile au... [Lire la suite]
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24 novembre 2022

Le temps des récits, de Dominique Grandmont (éd. La Barque)

Il nous accueille, Dominique Grandmont, à l’entrée : « Partout n’a pas d’histoire ». Et nous accompagne de page en page, depuis le « coin table fenêtre », passant par le « milieu de cour droite » pour aller « ici comme jamais », passant par « le temps des récits » et ouvrir, à la fin, « à perte de vue ». Et nous rencontrons avec lui des poètes, des ami.e.s que nous saluons, vivants ou morts, mais jamais morts, peut-être par l’usage répété du « ni » (qui me fait... [Lire la suite]
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23 novembre 2022

Un poème de Djura

Il y a quelques jours, au cours de la soirée de clôture d’une saison franco-algérienne à Alfortville (94), j’ai eu la surprise de voir sur scène Djura, chanteuse du groupe Djurdjura que j’avais écouté il y a de nombreuses années, puis du groupe Djur Djura ainsi nommé après reconstitution il y a quelque temps. Djura nous a dit ce poème, le premier qu’elle ait écrit, a-t-elle précisé : JE SUIS CELLE QUI PORTE LE NOM DE FEMME Je suis l’astre du berger,Je suis le soleil de l’hiver,Je suis l’essence même de la dignité,C’est du soleil... [Lire la suite]
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22 novembre 2022

Étourneaux

Marielle Macé, dans son livre Une pluie d’oiseaux, nous propose de lire un article sur internet où il est question du vol d’étourneaux. Après les perruches dont la présence en Europe a été évoquée dans ce blog, voici donc les étourneaux qui n’ont pas bonne réputation : « Les étourneaux ont mauvaise réputation : ils chassent en troupe, par milliers, centaines de milliers, avec une voracité sans pareille : ce sont des pillards, des parasites, des opportunistes, agressifs de surcroît : on a vu ces profiteurs déloger d'autres... [Lire la suite]
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21 novembre 2022

One flat thing, reproduced, chorégraphie de William Forsythe, film de Thierry de Mey (26 minutes)

Une vingtaine de tables, cela fait plus d’un plateau. La chorégraphie de William Forsythe, filmée par Thierry de Mey, fait naître les mouvements depuis des espaces mystérieux bien qu’ils soient dans une configuration très géométrique : au-dessus ou en-dessous de rectangles, séparés par des passages formant des angles droits. On pourrait croire que seuls certains mouvements sont possibles dans ces alignements mais les corps se meuvent de milliers de façons, parfois félines, parfois comme des oiseaux, parfois se touchant, parfois... [Lire la suite]
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