CATH A RI

Parce que le 25 novembre, c’était la fête des CATHerine, et que, sans l’avoir prémédité, j’ai publié ce jour-là un article à propos de la Revue CATastrophes, j’ai pensé poursuivre le jeu des QUATre jeudis ou des QUATre samedis, le jour importe peu. Il suffit de commencer par faire une liste tirée d’un CATalogue de mots commençant par le même son. Et QU’A-T-on à y gagner ? demanderez-vous. Rien : il ne s’agit pas de nous lancer dans des compétitions d’arts martiaux et d’enchaîner des KATas. Quand j’ai dit tout cela à CATHerine, « CATH » a ri. Mais elle n’irait pas si loin, m’a-t-elle dit, elle n’irait QU’À Tourcoing, ça n’avait rien à voir avec la scandaleuse coupe du monde.

Vous avez compris : il s’agit aujourd’hui d’écrire un texte dont toutes les phrases (au moins QUATre) contiendront un mot contenant le son « CAT- », quelle que soit son orthographe (QUAT-, QU’A-T-, QU’À-T-, KAT-, etc.).
C’est à vous main tenant. Merci de poster votre texte dans les commentaires ci-dessous.

(QU'ATtendez-vous pour cliquer sur la photo : vous arriverez à un article de ce blog où il est déjà question de la gare de Tourcoing)

Comments

[eva]

Il a ce corps lourd

Un corps lié à la lune, astre sourd

Entre les corps moire une matière visqueuse noire

Dans l'atmosphère dilatée

Et les faisceaux vibrants ébréchés

Faisceaux mouvants



Ce corps sans contours

Entre et autours

des faisceaux.

Et se mêlent les lueurs à la silhouette

Milles auréoles florent concentriques

Prénoncent un cataclysme spectométrique



Il est funambule, chutant

Courant au crépuscule descendant

Sur un chemin effacé, longeant l'orée

Ses rêves dans les faisceaux, éparpillés

Concentriques,

Il est colérique, colorimétrique mais concentré

Il a buté, s'est divisé, dispersé

Décentré, il a muté, s'est oublié

Mais dans ses rêves, persiste l'essence

Entre les cernes sa résistance



Il est seul, catalysé

Et les faisceaux réplicatifs

Sur sa peau forment des cicatrices,

Sur sa peau, prédicatives

Et sur son corps duplicatif

Son alentour dessiccatif



Aux sons étouffés sur la ligne de l'orée

Il s'est arrêté un instant, a regardé

Ses rêves au ciel, une dernière fois, brillés

Une dernière fois

Pour fondre dans la matière noire

Dernier écho déclinatoire

Dernière réplique en lumière de son histoire

[Garance]

Qu'as tu à rire de cette façon-là ?

Quatre heure déjà que ta gorge se déploie !

Catherine est donc si drôle que cela ?

Catastrophe, tu ne ries plus... c'est comme ça !

[Sylviane]

Assis dans une CAThédrale, coiffé d'un CATogan, le CATchumène CATholique, étudiait son CATéchisme. Il essayait en vain de CATaloguer les QUATre évangiles en quatre CATégories.

Il était CATégoriquement CATastrophé !



CATherine le regardait et pensait : QU’A-T-il donc ? Il pourrait plutôt : courir le déCAThelon, voyager, aller en CATalogne, ou à KATmandou, ou encore visiter les CATacombes à KATyn. Ce serait une CATharsis.

[Victoria]

Derrière la cathédrale pas loin du catafalque de sainte Catherine, des jeunes, en catimini, et déjà en pleine catharsis fument du Kat.

Les Cathos en passant disent « pas besoin d’avoir la cataracte, quelle

Cata !

Les jeunes au regard de catadioptres leurs répliquent que certes, ils ne pratiquent pas la catéchèse pourtant tout ça non plus ne leur paraît pas très cathodique !

[Gervais]

Chassés des cathédrales car hors catégorie et pas très catholiques, les Cathares s’étaient catapultés en catimini dans les catacombes. Hécate, éminente eschatologue, leur avait prédit cette catastrophe et leur avait fait le catalogue des quatorze plaies qu’aucun cataplasme ne saurait guérir. Proches des Catalans, ils portaient un catogan qui leur donnaient un air de catcheurs et avaient émigré à Catane, où ils mangèrent des kumquats et engendrèrent de multiples cataclysmes. En catalysant les reliquats de catéchumènes, ils provoquèrent ainsi une nouvelle catharsis digne des Quat’z’arts. Cata chez les Cathos !!!