
Les poèmes de Martin Page surprennent, accrochent, parlent au présent, parlent aux présent.e.s. Il y a le monde et il y a « moi ». Moi et la vaisselle, moi qui fais partie des gens, moi qui travaille « à faire naître / d’autres verbes / pour libérer / les mots / pour nous libérer ». Et le monde qui se fout « des enfants (qui) pleurent dans leur lit », le monde avec qui « on ne peut pas faire autrement / que de / composer », le monde « je te prie de t’accrocher à tes soudures ». ...
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