
jusqu’au jour, sans majuscule, est-ce à dire au matin, jusqu’aux premières lueurs de l’aube ? ou jusqu’à ce qu’arrive un jour, celui-là attendu, redouté, espéré ? Tout cela est possible dans ce recueil. On y rencontre des migrants qui nous « étrangent ». Mais les poètes « ont cet étrange en partage / qui n’est que l’écoute / qui n’est que l’homme / quand il fleurit ». C’est toute la vie qui passe, cette vie où « les blessures sont éternelles », ces années dont on se demande « qu’avons-nous flétri...
[Lire la suite]