Germinal, par les Batteurs de Pavés au Printemps des Rues, à Paris

Il y a plusieurs années, ils m’avaient offert un rôle dans Hamlet : j’y étais Polonius. Cette fois, grâce à eux, j’ai joué dans Germinal. Cette fois, j’étais Bonnemort, un vieillard de cinquante-huit ans qui avait déjà échappé plusieurs fois à la mort dans la mine (d’où son surnom). C’est le grand-père de Catherine Maheu. Cette fois encore, le personnage qu’ils me font incarner meurt. Mais tout le monde, ou presque, meurt dans Germinal. Les deux qui me montrent du doigt pour me signifier mon rôle, ce sont Les Batteurs de Pavés, qui font des spectacles enthousiasmants avec presque rien, et dont on se souvient. 

(Ils étaient, le vendredi précédent, à Palaiseau en avant-programme des Guinguettes de l’Yvette, un festival que vous pouvez retrouver ces 4 et 5 juin sur les rives de l'Yvette entre Palaiseau et Villebon-sur-Yvette)