Double vue, Henri et Pablo Cueco (éd. Qupé)

Sur une table, dans le Salon de l’Autre livre, l’Autre salon, un titre de Cueco, un autre, un troisième. Prénom : Pablo. Je l’avais vu et entendu, musicien, il y a plusieurs années. Et le voici en écrivain. Sur un de ces livres, un autre prénom : Henri. Déjà présenté ici. Et, ouvrant ce livre double, Double vue, je lis le prénom de Marinette. D’un côté, c’est Henri qui raconte un évènement survenu dans un quartier de Villetaneuse. D’autres prénoms : Mirtha, Maria-Angelica, mais aussi Mohamed, Medhi, et même Petit-vélo. L’argent aussi, c’était encore en francs. Et puis les assureurs, la banque, le serrurier, le commissariat. À la fin on se dit que le plus voleur n’est pas celui qu’on pense. 

Et Pablo nous dit qu’Henri, son père, lui avait demandé de raconter cet évènement de son point-de-vue. Il faut retourner le livre. Et son récit vient plusieurs années plus tard ; si Henri ne peut plus le lire, au moins Pablo aura répondu à l’attente. Et nous, lecteurs, revenant sur les faits, voyons s’ouvrir la rue, le carrefour, le monde et j’ai envie de dire simplement merci.