C’est une photo (ci-dessous) prise au Centre Pompidou, à Paris, par Laurence Annie Gossart et publiée sur Facebook qui m’a amené à cette courte lettre de Jonathan Edwards, un arachnophile du début du 18e siècle. Il a observé les toiles des araignées dans la nature, éclairées par les rayons du soleil et a compris comment ces fils étaient portés par l’air et permettaient à celles qui les produisaient de « voler ». Aujourd’hui, il faudrait un dispositif de prise de vues très précis pour témoigner de cette observation. D’ailleurs, Jonathan Edwards avoue ne pas avoir pu tout observer dans le détail. Cependant, ce qu’il montre est déjà riche d’applications à venir puisque ce petit livre contient quelques photos de mouvements et déplacements dans l’espace où l’observation des araignées a sans doute été très utile. L’utilité n’enlève rien à l’admiration qu’on peut éprouver devant les constructions si fragiles et pourtant si résistantes aux vents contraires.
Et je retrouve ici Francis Ponge, poète-araignée :