
Après le texte de Céline Curiol, Paroles malheureuses, qu’elle cite, Marielle Macé invite à réfléchir à la pollution de la parole dans un texte publié en janvier 2021. Elle trouve dans l’actualité récente des « états pourris de la parole, pourris à force de déliaisons, de rétrécissements, d’inattention, de bâclage, de négligence, de morgue, de dédain ». Il y a là une véritable « souillure de la parole ». Il y a aussi des mots confisqués, des détournements, des soi-disants experts qui sont « incapables de...
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