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main tenant
27 février 2021

Une énigme en couleurs

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L’éditeur Pyramyd a publié une édition de poche de l’ouvrage de Tina Sutton, L’harmonie des couleurs. Dans ce petit livre technique, elle qualifie les effets — chaud, froid, tiède, frais, clair, sombre, pâle, vif —,  les liens entre couleurs et humeurs — 26 propositions dont force, richesse, amitié, tradition, nostalgie… —, et propose une psychologie des couleurs. Elle écrit même, sur deux pages, que les couleurs ont des personnalités : 

rouge : vous recherchez l’aventure et vivez dans l’instant présent
rose : vous faites preuve de sensibilité, de gentillesse et de douceur
jaune : de bonne composition, vous avez un tempérament optimiste
bleu : vous menez une existence calme et ordonnée
gris : vous aimez davantage observer que participer et affichez une certaine réserve en société
vert : vous recherchez la sécurité et le bien-être des gens qui vous entourent
marron : vous êtes terre à terre et offrez une amitié fiable, loyale
violet : votre côté négociateur est bien connu, et vous avez une forte envie de plaire
orange : sociable, dynamique et d’esprit rieur, vous affichez un tempérament extraverti qui vous fait souvent sortir du lot.

Sur le chemin par lequel je rentrais chez moi, une pancarte signalait la présence de l’entreprise d’un certain Monsieur Violet. La coïncidence était évidente et m’a conduit au jeu du Cluedo : six personnages dont les noms sont ceux de couleurs (Mme Leblanc, Colonel Moutarde, Mlle Rose, Révérend Olive, Mme Pervenche, Professeur Violet) sont suspectés d’un meurtre dont il faut résoudre le mystère (où ? comment ?). Le jeu lui-même ne s’attarde pas sur les motivations et ne cherche pas à déterminer quand le meurtre a eu lieu. Autant d’éléments qui vous seront utiles ici.

Choisissez quatre personnages que vous nommerez en fonction des qualités associées ci-dessus  aux couleurs : Lerouge, Rose, Tournesol, Pervenche, Degrise, Olive, Lambre, Violet, Saumon.

Imaginez qu’un de ces quatre personnages disparaisse (mort ? séquestration ? fuite ?) et que les autres soient suspectés de savoir quelque chose. Je vous invite à raconter la fin de cette histoire et, donc, la résolution de l’affaire, si toutefois il y a résolution. Vous devrez vous poser les questions suivantes : qui a fait quoi ? comment ? pourquoi ? où ? quand ?

Exemple :
Ça faisait plus de deux semaines qu’on n’avait pas revu Lucie Lerouge. On avait organisé des battues dans les bois, on avait sondé le fleuve, mais rien. L’inspecteur avait interrogé en vain Lyonel Degrise, revenu, avait-il prétendu, d’une randonnée de plusieurs jours sur un tronçon du chemin de Saint Jacques de Compostelle. Mais il était incapable de dire lequel, l’annonce de la disparition l’avait mis en état de sidération. On avait retrouvé chez lui un guide de Tours à Saint-Jean-Pied-de-Port. Stéphane Lambre, lui, s’était inquiété de ne pas revoir Madame Lerouge. C’est d’ailleurs lui qui avait alerté la police. Lucie était une amie, elle aimait… Il se reprenait alors et répétait sa phrase au présent : Lucie est une amie, elle aime l’aventure et partir au hasard mais elle est toujours revenue avant qu’une semaine se soit écoulée. De la petite Rose, on ne tira d’abord aucune information. Elle regardait ses ongles et des larmes scintillaient au bord de ses paupières et elle chantait comme pour elle-même : « La tour prends garde, La tour prends garde de te laisser abattre ». L’inspecteur n’avait obtenu que peu d’éléments. Pourtant il avait désormais la conviction que Stéphane Lambre avait tué Lucie Lerouge par jalousie. Elle était en effet prête à partir avec Lyonel Degrise sur les chemins de Saint Jacques. Ils s’étaient donné rendez-vous à Tours, avait cru savoir Rose qui conduisit enfin l’inspecteur du côté des habitations troglodytes de Turquant où celui-ci retrouva la trace du passage de Lucie et Lyonel, ce dernier étant revenu seul de leur escapade. Il lui restait désormais à retrouver le corps de la disparue et à obtenir de Lyonel les aveux qui ne sauraient tarder.

C’est à vous main tenant. Racontez en quelques lignes la résolution d’une énigme et postez votre texte dans les commentaires ci-dessous. Merci.

Commentaires
L
Emmy Violet et Nicolas Orange, en couple depuis plus de 5 ans, ressemblaient à un couple tout à fait ordinaire. Ils s'étaient rencontrés à une époque où les bars étaient encore ouverts et où des rendez-vous étaient organisés pour mettre en relation des célibataires qui ne voulaient plus l'être. <br /> <br /> <br /> <br /> Au début de leur histoire, Emmy et Nicolas cherchaient à tout prix à s'impressionner puis, cela a cessé. La lassitude de ne jamais être à la hauteur peut-être. Nicolas Orange a alors fait une nouvelle rencontre, Andy Lerouge faisait l'objet de toutes ses pensées avec qui il a entretenu une liaison secrète. Emmy s'en est rendu compte et a prétendu être enceinte pour "sauver" son couple. Cette prétendue grossesse n'a pas eu l'effet escompté, Nicolas était arrivé à la conclusion que son couple avec Emmy ne tenait plus et qu'il fallait y mettre un terme. <br /> <br /> <br /> <br /> Emmy l'entendait, mais n'était pas prête à accepter cette situation. Elle s'était alors enfuie de Palm Spring, laissant derrière elle des indices qui laisseraient penser que Nicolas était responsable de sa fuite car elle avait la ferme intention d'en découdre avec lui et de le lui faire payer. N'ayant aucune nouvelle de sa conjointe, Nicolas fit appel à la police, l'inspectrice Julianne Gris était en charge de l'enquête. Elle questionna longuement Nicolas sur les habitudes de vie du couple et visita leur lieu de vie. Elle eut rapidement des soupçons sur la culpabilité de Nicolas dans la disparition d'Emmy, mais il lui fallait des preuves. Elle investigua longuement et trouva le journal intime d'Emmy dissimulé chez le cousin de Nicolas, Gabin Vert.<br /> <br /> <br /> <br /> Emmy consignait scrupuleusement depuis 5 ans ses états d'âme dans ce journal et elle y décrivait la peur que Nicolas la tue. Elle avait peur de lui. L'inspectrice Gris était passée de soupçons à la conviction que Nicolas Orange était bien impliqué dans la disparition d'Emmy et que cette soi-disant fugue pouvait être un meurtre. Mme Gris interrogea le cousin, Gabin Vert pour en savoir plus. Mr Vert ne semblait pas apprécier spécialement Emmy. Qu'est-ce que le journal d'Emmy faisait chez lui? Serait-il complice de la disparition d'Emmy? Cette piste n'était pas à écarter, surtout que Nicolas et Gabin étaient extrêmement proches. <br /> <br /> <br /> <br /> Cinq semaines plus tard, Emmy Violet revint au domicile conjugal, les vêtements ensanglantés et prétextant avoir été séquestrée et agressée sexuellement par une ancienne connaissance à elle. Sa version des faits aura été confirmée par un médecin et les services compétents. Nicolas n'en croyait rien du tout. Pour lui, tout ceci était une mascarade, un coup monté et Emmy avait elle-même organisé sa propre fuite qu'elle voulait maquiller en meurtre pour faire payer Nicolas. Son unique satisfaction aurait été de le voir derrière les barreaux pour un meurtre fictif et elle avait presque réussi. Les soupçons pesaient effectivement lourdement sur Nicolas jusqu'à ce qu'Emmy revienne et révèle sa version de la séquestration et du viol par un ancien petit ami "dérangé". <br /> <br /> <br /> <br /> Nicolas était perdu et se sentait manipulé par Emmy. Elle était revenue et elle voulait un enfant de lui. Ils recevaient du soutien de leur voisinage et de personnes inconnues qui leur envoyaient présents et cartes de meilleurs voeux après avoir entendu parler de leur histoire. Emmy s'était en réalité révélée une vraie manipulatrice, prête à tout pour faire durer son couple, dans le non consentement et en préservant de fausses apparences. Qu'est-ce-que pouvait bien faire Nicolas? La quitter maintenant en risquant d'attirer les jugements d'autrui ou sauver les apparences? Nicolas se sentait prisonnier.
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F
Monsieur Tom COQUELICOT arriva, hors d’haleine, au commissariat de Velvet Underground, petite bourgade ouvrière du nord est de la planète Purple Prune, qu’il avait traversée au pas de course.<br /> <br /> - « Vite, Messieurs, venez, je vous en prie aidez-moi ! <br /> <br /> - Que vous arrive-t-il ? » demanda le sergent Tony CAROTTE, qui était de garde.<br /> <br /> - Mon amie, Éphémère LILAS a disparu. Ça ne lui ressemble pas de disparaître comme ça, sans un mot. Nous avions rendez-vous pour déjeuner en paix et sur l’herbe, mais elle n’est pas venue. Je vous assure, ça n'est pas elle, je suis très inquiet.<br /> <br /> - Mademoiselle LILAS est adulte, non ?<br /> <br /> - Si.<br /> <br /> - Alors, elle peut parfaitement décider de partir sans vous en avertir, ou qui que ce soit d’autre, d’ailleurs.<br /> <br /> - Je sais bien, vous avez raison… Aidez-moi à la retrouver, s’il vous plaît. Je veux juste être sûre qu’elle va bien. J’ai si peur qu’un malheur ne lui soit arrivé.<br /> <br /> - Bon, d’accord. Où avait lieu votre rendez-vous ?<br /> <br /> - Sur la butte rouge, tout en haut.<br /> <br /> - Y avait-il du monde ?<br /> <br /> - Pas beaucoup… J’ai questionné les gens que j’ai croisés : rien, personne ne l’a vue.<br /> <br /> - Où habite-t-elle ?<br /> <br /> - Rue du Pré d’Or, dans un petit logement coincé au fond du jardin, au rez-de-chaussée. Je suis passée chez elle avant de venir vous voir, elle n’y est pas.<br /> <br /> - D’accord, allons rendre une petite visite aux voisins, histoire d’en savoir plus. »<br /> <br /> Tony CAROTTE prit et enregistra dans les règles la déposition de Tom COQUELICOT : disparition inquiétante de la dénommée Éphémère LILAS : célibataire, beaucoup d’amants, beaucoup d’enfants éparpillés aux quatre vents, beaucoup d’amis, aucun ennemi connu, menait une vie tranquille, à première vue du moins. Puis, flanqué de Tom COQUELICOT, Tony CAROTTE se rendit d’un bon pas au domicile de la disparue. Il commença par interroger la voisine, Mademoiselle Berthe VERTDEGRIS, petite vieille toute chétive et rabougrie, sèche comme une trique au visage peu amène :<br /> <br /> - « Qu’est-ce que c’est ?<br /> <br /> - Bonjour Madame, je suis le Sergent Tony CAROTTE de la Police de Velvet Underground, je travaille sur les disparitions inquiétantes. J’aurais quelques questions à vous poser au sujet de votre voisine, Mademoiselle Éphémère LILAS.<br /> <br /> - Qu’est-ce qu’elle a encore, celle-là !<br /> <br /> - Pourquoi dites-vous cela ?<br /> <br /> - Elle est toujours à se plaindre : il fait trop chaud ou trop froid, il pleut trop ou pas assez, le soleil tape trop fort, ses copines lui manquent, elles ne viennent pas assez la voir… C’est que la chochotte est fragile… Va pas faire de vieux os, celle-là, c’est moi qui vous le dis !<br /> <br /> - Quand l’avez-vous vue pour la dernière fois ?<br /> <br /> - Hier soir, elle n’avait pas l’air en forme, maintenant que j’y pense… Elle toujours tirée à quatre épingles, toujours bien mise, toujours jolie et parfumée, elle avait l’air crevée… Comme fanée, heu, vannée…<br /> <br /> - A-t-elle eu des visites récemment ?<br /> <br /> - Vous voulez dire à part l’olibrius qui se cache derrière votre dos ?<br /> <br /> - C’est ça.<br /> <br /> - Bien, que je réfléchisse… Non, rien d’inhabituel… Son amie, Mademoiselle Jaune ABEILLE est passée il y a 3 jours, Mademoiselle Bella Coccinelle aussi, Monsieur Papy PAPILLON est venu hier matin, Mademoiselle Harcelante MOUCHETTE est passée plusieurs fois, mais bon, Mademoiselle LILAS la trouve agaçante et bruyante celle-ci… Il faut reconnaitre que là-dessus, elle a raison.<br /> <br /> - Bien, merci beaucoup pour votre aide, Madame VERTDEGRIS.<br /> <br /> - Mademoiselle, s’il vous plaît !<br /> <br /> - Au revoir, Mademoiselle VERTDEGRIS. »<br /> <br /> Tom COQUELICOT avait, entre temps, reçu un appel de son amie, Mademoiselle Giroflée MYOSOTIS qui lui avait appris qu’elle avait vue la belle LILAS se diriger vers la forêt, très tôt le matin même, l’aube pointait à peine entre les arbres.<br /> <br /> Flanqué du Sergent CAROTTE, Tom COQUELICOT se précipita vers la forêt, mais hélas, après plusieurs heures de recherche menées minutieusement, ils ne trouvèrent nulle trace d’elle. A l'orée de la forêt, ils croisèrent Monsieur Feu RENARD ARGENTE qui leur apprit que Mademoiselle Éphémère LILAS était partie, de l’autre côté, peut-être pour toujours.<br /> <br /> Ils n’échangèrent aucun mot, sur le chemin du retour, le sergent CAROTTE était déçu de n’avoir pu résoudre l’énigme et Tom COQUELICOT avait le cœur gros d’avoir perdu son amie. Ils cheminaient, en silence donc, lorsqu’ils croisèrent Monsieur Gentil BLEUET qui leur apprit :<br /> <br /> - « Mais comment ? Vous ne savez donc pas que Mademoiselle Éphémère LILAS ne reste jamais très longtemps au même endroit ? Elle disparaît pour renaître plus loin, ailleurs… C’est la mission que lui a donné la Déesse OUD, et cela, à un rythme et une fréquence immuables, de toute éternité. Elle se doit de répandre son parfum et montrer sa beauté, là où la déesse l’a choisi. C’est pour cela qu’elle est partie. Elle n’a probablement pas eu le temps de vous avertir, voilà tout !<br /> <br /> - Ah bon, mais j’ignorais tout cela ! Elle ne m’a donc rien dit de sa vie ! Dit un Tom COQUELICOT au bord des larmes.<br /> <br /> - Ceci dit, sa mission est de plus en plus difficile. Ajouta Gentil BLEUET, pour faire diversion.<br /> <br /> - Mais pourquoi donc ? Demanda le sergent CAROTTE, qui, finalement, l’avait bouclé, son enquête. Et puis cette histoire l’intéressait vraiment, il avait fini par s’attacher à cet amoureux éperdu de COQUELICOT.<br /> <br /> - Parce que les poisons tuent tous ses amis : Mesdemoiselles ABEILLE et COCCINELLE, Monsieur PAPILLON aussi et même Mademoiselle MOUCHETTE a son utilité. Or, sans eux tous, point de jolie LILAS, vous comprenez ? »<br /> <br /> Cette annonce laissa perplexes Tom COQUELICOT et son nouvel ami, Tony CAROTTE, parce que d’où pouvaient bien provenir tous ces poisons…
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E
Les hommes naissent d’une couleur. L’accident des rencontres dresse des tableaux magiques qui irradient le monde un instant. Chanceux sont ceux qui un jour contemplent ces œuvres éphémères. <br /> <br /> Une ville, un soir, une fête. Quatre êtres seuls dans un appartement bondé où la musique lointaine couvre au fil des heures les conversations. Deux hommes silencieux, dos au mur, observent le monde dans le geste mécanique et quotidien des verres ambrés qui se vident. L’un, Cobalt, des vagues dans les yeux, divague. Dans sa transe, le corps est droit. Seule marque de sa présence en ce lieu. A ses côté, le dos courbé du poids des autres, le Caporal est gris. Ses yeux anthracites suivent sa compagne qui ondule entre les bancs des corps semblables. Et puis un instant, tous deux, s’attardent sur deux femmes qui s’enlacent, tendres, sur un air apaisant. Violine, est un feu sauvage dans l’âtre rigide du monde. Cerise, d’une pulpe fraiche et juteuse, coule sur les joues âpres et amères des ans. Quatre sourires seuls se scellent dans cet appartement bondé. <br /> <br /> Un appel, d’un hôtel, un matin. Trois êtres seuls dans une cité dense se réveillent glacés. Cobalt a cessé de régler la note. Sur place, la chambre est vide. Seul reste sur le bureau, un papier et crayon posés. Une seule phrase « je pars en silence, en couleur ». Ainsi, Cobalt venait de rompre le pacte. Avait-il rejoint le lieu secret où les êtres s’unissent en une oeuvre et illuminent le monde un instant ? Violine dira qu’il lui avait proposé de l’y conduire mais qu’elle préférait la foule au musée de solitude. Cerise, les doigts crispés sur son ventre, avouera qu’il était resté immobile et silencieux quand elle avait souhaité l’y guider. Le Caporal, le regard haut face à la fenêtre, confiera en être revenu. <br /> <br /> Seules dans ce monde, les couleurs sont belles mais éteintes.<br /> <br /> Leur tableau est de quatre couleurs. Chanceux sont ceux qui un jour ont contemplé le leur.<br /> <br /> Les légendes sont dans les foules des murmures sourds. Ces chants tatoués dans les corps des hommes, s’estompent ou s’illuminent selon les temps. Mais fatalement, un jour, l’encre disparaît.
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K
C’était quatre amis dans les années 1950. Joueurs de foot, ils évoquaient souvent leurs matchs gagnés, les buts marqués, les erreurs d’arbitrage. Leurs épouses s'entendaient bien ( une chance!) . Ils s'invitaient, faisaient des sorties ensemble...Ils se racontaient aussi leurs voyages dans des pays difficiles. A force d'en parler, ils décidèrent d'un nouveau défi à leurs capacités: faire un trekking au Sahara, leurs épouses préférant rester prudemment " au foyer".<br /> <br /> Préparatifs soigneux, équipements adaptés à la marche dans le désert. Un coup d'aile et les voilà à pied d'oeuvre.<br /> <br /> <br /> <br /> Au retour, ils n'étaient plus que trois.<br /> <br /> Questionnés, ils ne surent donner aucune précision sur la disparition de Georges Lerouge," une nuit pendant qu'ils bivouaquaient. Ils étaient retournés aussitôt prévenir les autorités locales qui, faute de moyens suffisants, ne pouvaient entreprendre des recherches et la situation politique se dégradant, elles avaient d’autres soucis."<br /> <br /> <br /> <br /> L'épouse du disparu Pervenche Lerouge, porta plainte contre x pour non-assistance à personne en danger, son mari Georges Lerouge. <br /> <br /> L'inspecteur Lambre engagea une procédure : ils furent convoqués ensemble puis séparément, ainsi que leurs épouses.<br /> <br /> L'un, Olivier Violet se réfugia dans un mutisme total, demandant un avocat.<br /> <br /> Robert Tournesol et Paul Saumon paraissaient mal à l'aise surtout quand on leur posait des questions précises: réponses vagues et contradictions légères. <br /> <br /> <br /> <br /> L'inspecteur en recoupant les déclarations de tout le monde, découvrit que Georges Lerouge était l'amant de Violette Tournesol, ce que tous les protagonistes savaient déjà. <br /> <br /> On appris ensuite que leur isolement dans le désert avait favorisé des reproches, des disputes, des menaces, des bagarres entre Robert Tournesol et Georges Lerouge dont la dernière fut fatale à Georges au cours d'une nuit.<br /> <br /> <br /> <br /> Olivier Violet et Paul Saumon écopèrent de deux ans de prison avec sursis, Robert Tournesol" ayant donné la mort sans préméditation", fut condamné à cinq ans de prison, dont deux avec sursis. Cependant il ne manqua pas de vitupérer contre la justice disant qu'il était victime d'un complot...
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I
Dans son luxueux bureau le professeur Tournesol était inquiet. Depuis trois jours sa fille Rose avait disparu et il n'en avait aucune nouvelle. Rose était une charmante jeune fille de vingt ans, douce et timide.<br /> <br /> Était elle partie avec un amoureux ou bien sa disparition avait elle une origine beaucoup plus sinistre ?<br /> <br /> Il se dit qu'il allait interroger deux des amis de sa fille, Valérie Lerouge et Bernard Olive. Peut-être avaient ils des informations à lui communiquer.<br /> <br /> Valérie Lerouge dit ne pas avoir de nouvelles de Rose mais elle promit d'enquêter et de le tenir au courant.<br /> <br /> Bernard Olive finit par avouer. Depuis trois jours il hébergeait Rose et son amoureux qu'elle n'avait pas encore osé présenter au professeur Tournesol.
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