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main tenant
13 juin 2020

À plus d'un titre

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La fête était prévue pour le 25 avril. Mais en avril, tout ou presque était arrêté et les librairies devaient être fermées. La fête a été reportée au 13 juin. Nous y sommes. L’association Verbes a publié un livre offert aux visiteurs des plus de 480 librairies participant à cette manifestation dans toute la France : À plus d’un titre… Un titre par jour, et le lien qu’on peut faire entre eux raconte une histoire, pour chacun.e différente. Si vous avez ce livre en mains, je vous suggère d’y retenir quatre dates :
le 13 juin, puisque nous y sommes,
la date de votre anniversaire,
une date dans un mois dont le nom commence par la lettre initiale de votre prénom ou la contient,
et une quatrième date de votre choix.
À chacune de ces dates correspond un titre. Vous avez donc quatre titres qui sont parfois une phrase, parfois un seul mot, parfois un groupe nominal. Votre texte s’articulera autour de ces quatre phrases.

Si vous n’avez pas ce livre de l’association Verbes, c’est dans votre bibliothèque qu’il vous faudra trouver les titres. Et dans ce cas, je vous donne le premier, correspondant à la date du 13 juin dans l’ouvrage dont il est question ci-dessus : Auprès de moi toujours. Les trois autres seront ceux que vous trouverez dans votre bibliothèque et ne vous souciez plus des dates, laissez seulement faire un peu le hasard.

Exemple :
13 juin : Auprès de moi toujours
date de mon anniversaire : L’homme qui plantait des arbres
date dans le mois contenant la lettre initiale de mon prénom : La théorie des nuages
et, au hasard : Simple question d’équilibre

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De ma fenêtre, tous les jours, je vois mes arbres. Ils ne sont pas à moi. Certains ont sans doute connu plusieurs générations. L’HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES, le premier ne pensait pas qu’il donnait naissance à cette conque végétale qui, depuis vingt ans vit AUPRÈS DE MOI TOUJOURS, à l’écoute des oiseaux, du vent, des trains qui passent au loin. Debout, parfois très agités, ils tiennent, SIMPLE QUESTION D’ÉQUILIBRE, et je les retrouve chaque jour et je les porte en moi, parfois impatient de les retrouver le soir, de voir flotter sur eux LA THÉORIE DES NUAGES accrochés à leurs cimes.

C’est à vous main tenant. Quatre titres glanés, de quoi raconter une histoire, décrire un paysage, évoquer un  souvenir, ou un projet, un désir. Et vous postez ce texte dans les commentaires ci-dessous. Merci

Commentaires
G
AUPRÈS DE MOI TOUJOURS tu resteras blotti. Je te prendrai sous mon aile amoureuse et te picorerai le bec. Puis je te volerai dans les plumes et te déshabillerai sans penne afin de vérifier si ton ramage équivaut à ton plumage. L'HOMME EST UN GRAND FAISAN SUR TERRE! Je te raconterai ensuite mes diverses métamorphoses en attribuant des noms d'oiseaux aux différents VISAGES D'UN AUTOPORTRAIT. Et après mes volatiles exploits z'ailés, je te fredonnerai le grand succès des MANHATTAN TRANSFER : <br /> <br /> "Chan-son d'amour-ou-our,<br /> <br /> Je t'adore!"...
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C
AUPRÈS DE MOI une page blanche.Les NOCES DE SANG inspirait à ma plume une histoire tragique ou absurde l'encre sechait, les mots s'appauvrissaient, les pages formèrent une montagne dans la corbeille à papier. <br /> <br /> L'issue et il y en a toujours une,si, si je vous l'assure il y en a toujours une ! <br /> <br /> Elle ne se trouvait pas dans LE BRUIT ET LA FUREUR ni DANS UNE EXISTENCE TRANQUILLE.
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F
Aux vacances de printemps du confinement, la petite Lily passa DES JOURNÉES ENTIÈRES DANS LES ARBRES autour de la maison. <br /> <br /> Grimpée dans les branches, avec ses deux cousins, elle dirigeait la recherche d'insectes, repérait les oiseaux, identifiait les espèces d'arbres.<br /> <br /> Les parents se donnaient comme mission que les enfants reconnaissent le chant des oiseaux des arbres avant de monter dans les branches. Ces moments étaient un enchantement pour tous.<br /> <br /> <br /> <br /> Quand on s'inquiétait de savoir si tout allait bien pour les petits garçons , Lily criait :<br /> <br /> " Ils sont AUPRÈS DE MOI TOUJOURS "<br /> <br /> <br /> <br /> Pierre et Marie continuaient leur télétravail assidûment tout en surveillant les enfants. Pas de vacances pour eux mais vigilance pour que les enfants jouent en toute sécurité.<br /> <br /> Leur détente était de se lover dans de grands fauteuils de jardin, munis de plusieurs livres sortis au hasard de la bibliothèque et qu'ils consultaient sur les genoux.<br /> <br /> Défilé des titres et pages ouvertes au hasard avant de choisir un livre.<br /> <br /> Un peu de détente sans le risque d'être dérangés POUR UN OUI OU POUR UN NON.<br /> <br /> - Marie ! Écoute ce que dit un écrivain au 17ème siècle : " Il vaut mieux ne rien faire que de s'occuper mal-à-propos. <br /> <br /> - C'est un beau conseil à donner à L'HOMME DE COUR ! Pour nous simples citoyens, en ce moment, c'est une maxime à méditer.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Envoyé de mon iPad
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A
« J’étais enfant et je jouais près de la case de ma mère ». Ainsi commençait la dictée la plus connue de tout élève africain en cours primaire dans les années 80. Elle était tirée de l’œuvre mythique de Camara Laye, L’enfant noir. J’ai voulu te faire découvrir ce roman ma fille. Je l’avais amené en vacances et t’avais poussé à le lire une après-midi, dans le jardin de tonton Bordeaux. J’ETAIS DERRIERE TOI dans un hamac. Mais au bout de deux pages tu as fermé le livre et les YEUX DANS LES ARBRES tu as commencé à me poser des questions sur mes origines. Mes souvenirs du Bénin, du village d’Abomey d’où sont issus mes illustres ancêtres de lignée royale, de mes maîtres d’école et de mes amis d’enfance. Rare occasion de transmission père -fille, cette discussion estivale a été salvatrice pour moi. Il fallait que je te dise ce que mon grand-père forgeron m’a laissé comme héritage, ce qu’il tient de ses parents à lui, qui le tiennent de leurs parents : nous sommes, nous les Hommes, les PILIERS DE LA TERRE. Nous devons vivre en harmonie avec elle, et être responsable. C’est-à-dire, en tout temps, être capable de répondre de nos actes envers toute espèce vivante, de la pierre à l’oiseau, du poisson à l’arbre. Je te lèguerai plus que ces leçons de vie, cette fresque artistique que je garde AUPRES DE MOI TOUJOURS faite par un bokônon sur un papier jauni, qui traduit en symbole le secret de la vie. J’espère que te faire visiter le pays un jour. Tu y verras les pistes en latérite, les cases en terre cuite près desquelles jouent des enfants joyeux. Tu y verras les Asen de notre famille.
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K
Les vacances chez les grands parents étaient terminées <br /> <br /> Au revoir LE MOULIN DE POLOGNE et le beau pays de Giono. La famille allait entreprendre le retour vers LA VIE ORDINAIRE dans LES BEAUX QUARTIERS. Comme à chaque départ, le père rangeait avec peine dans le coffre les bagages que les enfants sortaient de la maison. C'était toujours un moment difficile, le grand-père disait" je voudrais que vous restiez AUPRES DE MOI TOUJOURS. "En même temps, il faisait supporter son angoisse sur le père qui manifestait UNE ARDENTE PATIENCE .Tout en surveillant le chargement, il ne se refusait aucun commentaire peu indulgent sur la disposition des valises. ( lui aurait fait mieux bien sûr)<br /> <br /> La situation se dégradait petit à petit, la mère tentant de le calmer sans grand succès<br /> <br /> "ALLONS Z'ENFANTS", dit la mère " embrassez vos grands parents et installez vous dans la voiture."<br /> <br /> La voiture démarre. Le grand père agite son mouchoir et la grand mère s'essuie le yeux avec le sien.
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