
C’est une écriture qui a l’énergie du désespoir. L’énergie d’un garçon de treize ans, arrivé rue Léon avec ses parents quand ils ont quitté le Liban. Un garçon qui a déjà vécu dans sa courte existence bien des difficultés qu’on découvrira peu à peu, en partie grâce à Madame Futtermann, et sans doute aussi à Odette. Il s’appelle Abad, habite dans une rue où les poubelles ont les odeurs du monde. Treize ans, les seins des femmes l’intéressent, tiens, ceux des Femen installées dans sa rue, par exemple, ça lui donne l’idée de...
[Lire la suite]