
À Patmos, Jean a écrit l’Apocalypse, un mot qui signifie « révélation ». Il ne prédisait pas l’avenir mais inscrivait le temps humain dans un autre temps, celui « qui était, qui est et qui sera ». Paul aussi, dans ses Épîtres, annonce la fin du monde, une fin qu’il espère pour introniser, comme Jean, le « royaume de Dieu ». Depuis, les récits d’apocalypse ne souhaitent ni ne réfutent la fin du monde. Ils « inventent une forme contemporaine de tragédie qui place l’humanité sous son propre regard...
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