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14 novembre 2019

La vie est belle, premier livre d'une nouvelle collection des éditions Bruno Doucey

Les éditions Bruno Doucey créent une nouvelle collection, la dixième : Poés’histoires.

Murielle Szac la dirige. Son travail d’éditrice ne se limite pas à choisir un.e auteur.e. Elle en assemble les poèmes selon un chemin qu’elle propose et leur associe les images d’un.e artiste qui peint ou dessine, prolongeant le geste de l’écriture.

Elle accompagne aussi la lecture de celles et ceux qui entrent dans le livre : une soixantaine de pages, introduites par un texte liminaire, sur le rabat de la couverture, et conclues par un autre texte pour continuer le chemin. C’est ainsi qu’elle nous accueille au seuil de ces poèmes et nous reconduit en nous faisant signe à la porte quand nous allons fermer le livre. Elle nous dit que nous y serons toujours les bienvenu.e.s, que nous y serons toujours accueilli.e.s. 

Ces poèmes, qui n’ont pas été écrits, a priori, pour un public enfantin, sont tout à fait accessibles aux enfants (à partir de huit ans) qui y feront l’expérience de la poésie et en garderont sans doute la trace durant toute leur vie. Ce sont aussi des poèmes à partager, qui parlent aux adultes qui furent des enfants.

Quatre premiers ouvrages sont dès à présent disponibles. Ils seront présentés l’un après l’autre dans ce blog.

 

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La vie est belle, de Bruno Doucey et Nathalie Novi

L’eau, qu’elle vienne des sources de montagnes, ou qu’elle tombe en petits flocons, morceaux de voie lactée, c’est toujours ce qui nous approche du ciel le plus sûrement, comme le fait aussi un oiseau, et nous prend dans son reflet. Celui qui dit « je », ici, dès l’enfance déjà dans le monde, partira en quête d’un pays qui tiendrait tout entier dans un jardin, d’un pays où l’oiseau, dans les airs, « débusque la lumière », d’un pays de volcan, d’un pays, qu’il soit d’ici ou d’ailleurs, toujours relié. Les dessins ont saisi l’enfant, l’eau, la fillette et l’oiseau, sautillant d’une page à l’autre, pour ne pas nous perdre. Ils nous tiennent la main et nous marchons auprès d’eux jusqu’à la fraîcheur du ruisseau, de la rivière, jusqu’à cueillir ces fleurs qui naissent « des amours du soleil et de la pierre », et la paix même « sous le grand drap bleu de nuit ».

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