Pas qu'un lapin

« Viens mon ami dont les traits sont là peints goûter sur mon sein doux les joies d’une vie d'ange heureuse ! » 

Vous connaissez sans doute cette phrase truffée de jeux de mots. Peut-être même y avez-vous pensé dimanche dernier en voyant les lapins en chocolat dans les vitrines des pâtisseries, boulangeries et autres confiseries.

Un texte de René Char a déjà été cité dans ce blog : « Etre du bond, n’être pas du festin, son épilogue. » Conseil pour les grenouilles ou les lapins : quand les unes ou les autres sont « du festin », c’est que leurs bonds sont finis et qu’on les retrouve dans l’assiette.

Il faut donc faire bondir les lapins dans votre texte. 

Deux ou trois bonds, deux ou trois phrases. Dans chacune d’elles on entend le son lapin, quelle que soit son orthographe : là peint, lape un, Noël à Paimpol, l’appendice, etc…

Exemple :
Au premier clap un incident stoppa le tournage. Au deuxième, on sacrifia à Esculape un coq. Au troisième, on le retrouva sur une pelle à pain.

C’est à vous main tenant. Faites bondir vos lapins autant qu’il vous plaira de phrase en phrase. Et postez le tout dans les commentaires ci-dessous. Merci.

Comments

[abcl]

Il a cuisiné la pintade dans la pinte de vin.

La peinture à l'huile c'est bien plus beau que la peinture à l'eau.

[pseudo]

Il y a aussi la Paimpolaise, les pompiers qui font là pin-pon et Nicolas Pimprenelle...

[pseudo]

« Rue de Lappe » un matin

« C’était un lapin qui » faisait

De « la peinture à l’hawaïle »

[l’autre]

Elle fait un peu la pincée

Quand Leonardo la peint :

Mona Lisa voit-elle là pensum?

[l'autre]

En 1967, Warhol a peint une série de Marylin ; cette année-là, Pingeon a gagné le Tour de France, et je n'ai pas été opéré de l'appendicite.