Des singuliers qu'on prendrait pour des pluriels

22 avril 2017

Des singuliers qu'on prendrait pour des pluriels

« L’échange des noms s’impose puisque la pie va toujours par deux et pas l’épi. » (Éric Chevillard - l’auto fictif - 3274)

Dans cette phrase, Eric Chevillard (suivre le lien dans la colonne de droite) joue avec le singulier et le pluriel, tous deux singuliers comme vous le remarquez (pie, épi). Vous pouvez en faire autant et construire d’autres phrases où apparaîtront des mots se prêtant à ce jeu. Faites, comme d’habitude dans nos jeux sur ce blog, une liste de mots offrant cette possibilité.
Par exemple : le froid - l’effroi, la dent - l’aidant, le pôle - l’épaule… Dans ce début de liste, vous saisissez que c’est le son qui donne cet effet d’un passage du singulier au pluriel.

Il suffit alors de composer une phrase intégrant les deux mots associés.
Par exemple : Le froid qui l’empêche de dormir fait surgir dans ses rêves l’effroi.

C’est à vous main tenant. Jouez de ces singuliers qu’on prendrait pour des pluriels dans des phrases que vous posterez dans les commentaires ci-dessous. Merci.

La gravure qui accompagne ce jeu est une oeuvre de Maria Angeles Testera.

Posté par onarretetout à 07:52 - Commentaires […] - Permalien [#]

Tags: jeu, écriture

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Commentaires

onarretetout

24/04/2017 14:03

Pluriels singuliers d'un atelier d'écriture parents-enfants : La table fut dressée dans l'étable. Le froid de l'effroi lui glaça le sang. Le saint sacristain se fit poursuivre par l'essaim. Le cul ne vaut pas l'écu. La pie mange l'épi. Le temps est précieux mais l'étang aussi. Le thym sent l'étain. Le rot et l'Hérault ne valent pas le détour. Longtemps le temps s'est levé sur l'étang. L'écrit n'aime pas le cri. Au sommet de l'état, règne le tas. C'est l'effroi quand je vois le froid prendre le temps de se lever sur l'étang. Je suis revenue sur la terre en sniffant l'éther. La paix se gagne par l'épée. L'écuyère se ramasse à la cuillère, soit dit en Maupassant, en maux passant, en mots passant. Mai, c'est le mois de l'émoi. Le pou court sur la tête de l'époux. Il y a une table dans l'étable. Le temps affecte l'étang. Le cri tue l'écrit. Le râble et l'érable sont des aliments de sens opposés. La pie vole l'épi. Le vent souffle dans l'évent de la baleine. L'essaim d'abeilles pique le saint homme. L'Hérault et le rot, c'est très différent. Le froid s'engouffre, l'effroi se répand. La table se dresse, l'étable s'adresse. La pie vole, l'épi s'envole. Le temps c'est de l'argent qui dans l'étang ruisselle. Le râble est le meilleur morceau de l'érable. Le cul comme l'écu se frappe de bon coeur. Le cri s'écrit tout comme l'écrit. Le rot, ce héros des tables de l'Hérault. Sur le tas, l'état se désagrège. Le teint est semblable à l'étain, couleur dorée. Le taux resserre l'étau. Le vent emporte l'évent au-delà des mers du Sud. Le saint patron des apiculteurs protège l'essaim. Le têtard prend le temps de devenir grenouille dans l'étang. Après avoir bien mangé, on doit faire le rot dans l'Hérault. Tapant dans le tas, quel candidat osera dire "L'état c'est moi"? Le thym parfume le lapin dans l'étain du plat. La poule aux oeufs d'or par le cul pond l'écu. Il m'est tombé sur le râble quand je passais sous l'érable.

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danièle

23/04/2017 10:26

Aux terrasses, le thé se boit glacé quand l'été s'annonce. Patient, il prend le temps le pécheur d'observer l'étang. Ému, il a le pouls qui s'accélère l’époux qui a prononcé "oui".

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pseudo

23/04/2017 09:17

La chanson à boire, faut-il l'entamer avant ou après le passage de l'échanson ?

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pseudo

23/04/2017 09:16

Se souvient-elle, la caille, du temps où ce n'était pas la plume qui la couvrait mais l'écaille ?

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jarimane

22/04/2017 20:56

paul part vers le pole sud mais son projet se brise car il se casse l epaule