
Un verbe à l’infinitif, ce n’est pas un état, c’est plutôt une injonction. Et, puisque le premier chapitre de ce livre nous transporte d’entrée dans les montagnes kirghizes, nous sentons bien qu’il y a une rupture, la fin de quelque chose. C’est dans les pensées, les souvenirs, les rêves de Sibylle et de Samuel, son fils, que nous apprendrons à marcher avec les chevaux. Nous sommes tenus par le licol. Quand ils renâclent, nous le sentons ; quand ils jouent, nous sommes contents. Et nous ne comprenons que peu à peu les enjeux de...
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