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30 septembre 2016

« Ces nymphes, je les veux perpétuer... » - Hommage à Mallarmé à la Maison de la Poésie, à Paris

09-22Mallarme

Comment dire Mallarmé ? Sinon en convoquant ce texte : L’après-midi d’un faune. Texte que le poète a travaillé toute sa vie, multipliant les publications, et, surtout, visant à en faire un texte de scène dans lequel on trouve les mots, la danse et la musique. Croisement des arts, donc, qui va mettre en jeu le corps. L’érotisme est toujours vivace chez Mallarmé, y compris pour dire que « la chair est triste ». La poésie n’est pas que la quête du Livre, elle est, comme dans cet après-midi du faune, quête de l’autre, de l’accouplement. L’autre est « une », rêvée, même si elle se dégage du multiple. C’est cette « apparition » nocturne, perçant l’ennui. L’ennui qui revient dans la bouche de Charles Gonzalès. Tandis que Sophie Bourel s’est levée, habitée par ce faune qu’elle incarne, ou qui l’incarne, pieds nus, en fin de lecture jusqu’à l’adieu au couple, passé, simple passé. Et quand, sur ces mots, la lumière diminue, les notes de la contrebasse de Riccardo Del Fra nous reconduisent au silence, « seul luxe après les rimes ».

286 chaises ont été ajoutées à l'album photos 2000 chaises 3e trimestre, soit 1759 depuis le début de l'année.

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