Charles, apprenti dragon, d'Alex Cousseau et Philippe-Henri Turin

Il doit sans doute son nom à sa date de naissance, le 9 avril 1821, la même que celle de Charles Baudelaire. Et c’est aussi certainement à cause de lui qu’il a des ailes aussi grandes, de celles qui empêchent le poète de marcher. Car Charles, le petit dragon, est un poète, il vit dans les couleurs, il écrit sans relâche et, dès qu’il sait voler (avec l’aide d’un volcan pour son premier départ), il part à la découverte des étoiles et de l’amitié. Dans ses aventures, il n’oublie jamais ses parents à qui il écrit très régulièrement et pour qui il dessine et compose des poèmes. Comme tous les dragons, il a une espérance de vie de 300 ans. Ça nous promet des histoires et des rimes, des feux d’artifices et de l’amour, puisque rien ne peut lui échapper.

Un très beau livre, des écritures cursives ou différents caractères d’imprimerie, des dessins en pleines pages ou des récits jusqu’aux nuages. 

Et on suit une mouche dans le ciel, les élytres des coccinelles et de Charles les géantes ailes.