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20 janvier 2016

Christine Schaller à la Rencontre poétique chez Tiasci - Paalam en janvier 2016

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Rien ne nous prévient. Mais nous sommes prêts, venus écouter Christine Schaller, qui d’abord présente « la pianiste aux doigts trop courts », une histoire qui commence par « il était une fois », et qui le répète plusieurs fois jusqu’à ce que nous entrions dans le coeur de la pianiste, un coeur si lourd… Le décor est planté, comme on dit, mais le décor c’est elle, poète, comédienne, musicienne, un des corps pour les mots, qui sont des sons mais ne font pas la leçon. Les sons se mesurent aux silences, et Christine nous fait aussi écouter le silence, « seul luxe après les rimes » a écrit Mallarmé. Et, citant ici Mallarmé, je poursuis la citation : « un orchestre ne faisant avec son or, ses frôlements de pensée et de soir, qu’en détailler la signification ». La musique, donc, ne fait que donner une signification au silence : « Écoutez », dit la Petite  de Christine Schaller, « Ecoutez / Non, pas ça, pas la musique / Ecoutez-moi ». Alors, on rencontrera des gens, on pourra même, de temps en temps, se mettre « à leur place ». Jouer avec les mots, jouer avec les sons, jouer « le jeu de la vie » : « au jeu de la vie, je joue ma vie ». On a ri de ces sonorités étranges, de ces entrechocs de mots et de sens, de ces dialogues voisinant l’absurde. On en aurait bien repris un peu, « et puis, tant que vous y êtes, redonnez-moi encore un peu de vie ».

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