Un refrain pour l'été

C’est une chanson connue qui date de 1936. Vous la reconnaîtrez sans difficulté même si je ne vous en donne que les rimes. Elle évoque les bords de la Marne où l'on vient boire et danser... Mais il ne s’agit pas de la reconstituer. Il faudra ici créer un nouveau texte. Vous n’êtes pas obligés de conserver le rythme d’origine, si vous le retrouvez. L’avantage, en effet, c’est que les vers du refrain de cette chanson sont assez irréguliers. Vous avez donc toutes les possibilités, à condition, bien sûr, de passer par les rimes que vous trouverez ci-dessous.

...………………l’eau, 

..……………..…beau

.……….renouveau

……………...prison, 

.………..chansons. 

……………….fleurs 

…………….l’envers 

…………….bonheur 

………………..cher. 

………………peines 

………….semaine, 

.…………………vert

……………….l’eau, 

……………trémolos 

…………….oiseaux, 

……………….beaux 

………………..l’eau. 

C’est à vous main tenant. Postez votre refrain dans les commentaires ci-dessous, à la veille de l'été. Merci.

Comments

[pseudo]

Ce visage dans l'eau,


Comme il lui semblait beau


Il tenait là le renouveau


Pour sortir de son corps-prison, 


Et entendre d’Orphée les chansons.


Il fut transformé en ces fleurs 


Qu’il avait vues à l'envers 


Où il imaginait son bonheur 


Et pour qui il a payé cher.


La nymphe Écho disait ses peines 


De semaine en semaine,


Et transformant le bleu en vert


Et le verbe dans l’eau. 


On entendait ses trémolos


Que répétaient les chants des oiseaux :


Narcisses vous étiez trop beaux 


J’étais dans l’air, j’aurais dû être l'eau.

[danièle]

Me suis jetée à l'eau,

Pour un crapaud pas beau

Qui croyait au renouveau

Au fond de sa prison,

Il y coassait quelques chansons.

Des nénuphars en fleurs

Je n'en ai vu que l'envers

Ils ne m'ont pas porté bonheur

Car l'animal ne valait pas cher.

J'ai noyé mes peines

Toute une semaine,

En buvant du thé vert

Et de la menthe à l'eau,

Ravalé mes trémolos

En songeant que les oiseaux

Étaient bien plus beaux

Et me suis jetée à l'eau.

[abcl]

Ah, que c'est bon de boire de l'eau

Quand il fait beau

On apprécie le renouveau

On sort la perruche de la prison,

Et on entonne des chansons.

Dans la campagne, les fleurs

Nous mettent la tête à l'envers

On s'enivre de bonheur

On oublie que tout est cher.

On veut effacer ses peines

En finissant la semaine

On se couche sur le gazon vert

Et on trempe les pieds dans l'eau,

En écoutant les trémolos

Des mystérieux oiseaux,

Que les rêves sont beaux

Quand on entend le bruit de l'eau.