Chalon dans la rue 2014 (3)

La belle escabelle, par la Compagnie Doblemandoble

Au début, ça semble long, ce jeu avec les escabeaux. Le temps de penser qu’on ne dit pas un beau escabeau, ni un escabeau beau, mais un bel escabeau. Il n’y a qu’une syllabe à changer pour que ça change aussi de genre, et voilà une belle escabelle. Une belle escapade au moyen d’escabeaux d’usage courant, avec lesquels ils jonglent, qu’ils assemblent, sur lesquels ils montent. Parce que c’est fait pour ça, un escabeau. C’est fier et droit, ça semble bien stable, c’est fait pour atteindre des niveaux supérieurs. Et là, pas du tout. Ça ne sert plus à rien qu’à être un objet qu’on manipule à deux. Ah, quand même, l’un des deux monte un degré, puis plusieurs. C’est le clou du spectacle, comme on dit, mais lui, il fait la planche.