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29 juillet 2014

La Communauté désavouée, de Jean-Luc Nancy

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C’est dans ce livre, La Communauté désoeuvrée, que j’ai lu, pour la première fois, Jean-Luc Nancy, et par une interprétation du titre dont j’ai vite compris qu’elle était erronée : j’avais pris « désoeuvrée » pour un qualificatif du chômage dans lequel j’étais alors entré, et où je suis resté quelques années. Et ce livre m’a accompagné depuis par une approche de la communauté que j’ai déjà évoquée ici.

Je n’avais pas été attentif à la publication du livre de Maurice Blanchot, La Communauté inavouable, antérieure à ma découverte de Jean-Luc Nancy, et qui répondait à celui-ci. C’est de ce dialogue qu’il est question dans l’ouvrage que je viens de lire : une plongée dans la communauté philosophique par-delà les années et par-delà même la vie et la mort, le décès n’arrêtant pas le dialogue (« Nous ne pouvons qu’aller plus loin »).

Nous traversons le XXe siècle de Georges Bataille à Marguerite Duras, rencontrons Emmanuel Levinas et Philippe Lacoue-Labarthe, l’impulsion étant donnée, semble-t-il, par une proposition de Jean-Christophe Bailly : « La communauté, le nombre ».

Nous suivons la lecture que fait Jean-Luc Nancy du livre de Maurice Blanchot et explorons cette notion de communauté qui renvoie au politique, mais aussi à l’amitié, et à la « communauté des amants ». Cette notion trouve-t-elle ses fondements dans un mythe, chrétien ou antérieur au Christ puisqu’il est fait référence à une Aphrodite, une figure féminine ? Ou n’a-t-elle aucune fondation commune ? Se déploie-t-elle dans la démocratie ou l’aristocratie ? Obéit-elle au coeur ou à la loi ?

Je sors de ce livre aujourd’hui avec des questions qui vont me pousser plus avant encore dans « le mouvement infini qu’est la rencontre elle-même ».

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