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25 décembre 2013

Serge Félix-Tchicaya aux Rencontres poétiques chez Tiasci - Paalam, en décembre

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Serge Félix-Tchicaya était l’invité des Rencontres au début du mois de décembre. La poésie l’a accompagné pendant une bonne partie de sa vie, entre le Congo et la France. S’il a détruit ses textes de jeunesse, il a renoué avec l’écriture, cherchant parfois à retrouver ces textes détruits (Le fou d’à côté, par exemple), parfois seulement à écrire aujourd’hui. Des récits, des poèmes, des textes à dire comme il a écrit pour le théâtre. Dire la révolte, dire l’humain. Mais, ce soir-là, c’est avec peu de ces textes qu’est venu Serge, trop peu au goût des personnes rassemblées. Sans doute, il y a de la discrétion chez cet homme, une forme de modestie. Plusieurs fois, il était déjà venu assister à ces soirées, assis au fond de la salle, écoutant, silencieux. Et puis, il a demandé à Pierre Aldebert de lire quelques-uns des textes qu’il avait choisis, sentant ce besoin de ne pas être devant seul. Lui qui a composé un recueil ayant pour titre les deux mots qui ouvrent la Bible et le Coran (Bereshit et Bismillah), il en appelle au silence « qui s’asseyait sans être vu ». Il cherche dans les mots, dans les livres religieux, le sens de sa « résurrection », au-delà de toute obédience. Il cherche les « rythmes perdus » et invite à laisser « le temps s’envoler ».

Et Serge, chanteur de gospel et de jazz, tandis que sa poésie reste dans le secret que l’on doit taire, nous a fait le cadeau d’un air qui a éclairé son visage comme si le fait de chanter l’autorisait à sortir de lui-même. Vous le verrez chanter en cliquant sur la photo ci-dessus.

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