
Lisant ce livre de Michel Leiris, je me souviens avoir buté sur Frêle bruit il y a quelques années. Comment l’écriture autobiographique peut-elle rencontrer le lecteur ? Faut-il que les expériences soient proches ? Que les préoccupations soient les mêmes ? Sans doute un peu - le premier texte du livre a immédiatement une résonance pour moi -, mais cela ne suffit pas. Il y a un travail dans l’écriture même. Travail qui affronte ici l’écrivain à son angoisse de la vieillesse venue, et lui permet de regarder le chemin...
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