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16 novembre 2011

Patrick Pérez-Sécheret, à la soirée Tiasci-Paalam de novembre 2011

IMG_2643Patrick Pérez Sécheret est un poète engagé. C’est ainsi qu’il se présente au début de la 10e Rencontre poétique organisée chez Tiasci – Paalam. C’est-à-dire un poète dans la vie, dans le quotidien, qui ne considère pas la poésie comme un refuge mais bien plutôt comme une parole à partager, ancrée dans la relation sociale, amoureuse, humaine. Il parle volontiers d’humaine humanité, et c’est bien ce qu’il exprime ce soir-là, de retour d’une Conférence internationale consacrée au Peuple sahraoui dont le territoire est encore sous la domination du Maroc et « dont la décolonisation n’est pas encore terminée », comme l’avoue l’ONU (source : Wikipédia). A cette occasion, il est allé à Blida, en Kabylie, où est né son père. De sa mère, il dira qu’elle lisait tant de poèmes qu’il s’est mis à en écrire lui-même dès l’âge de 12 ans, l’âge peut-être de ces enfants sahraouis dont il fait l’éloge ici.

L’engagement, il l’exprime dans un roman, Coquelicot, Pépé et la Guerre d’Espagne, dont il lit quelques pages. Sérieux. Puis, nous découvrons que Patrick écrit dans Le Monde : l’édition du jour, qu’il déplie pour nous lire quelques vers manuscrits en bas d’une page publicitaire… Des extraits de son recueil, L’Ardèche brûle à torrents, d’un autre recueil, Les vers à pieds (Proésies, fariboles, épigrammes et grainailles, fâtrasies, recettes de cuisine, propos de bistrot..., en hommage au Verre à pied, un petit restaurant à Paris) nous parlent de ses amis : Jean Ferrat, Allain Leprest, Jean L’Anselme.

Yvon, ce soir-là, l’accompagne pour un texte à l’accordéon, et la discussion est lancée, vivante, politique, poétique, joyeuse. On échange des opinions, des adresses, des rires, d’autres poèmes. L’humaine humanité.

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