
Nous attendons, depuis le début, le baiser du Prince.
Tout se joue dans une atmosphère blanche, onirique, non dénuée de cruauté. Il y a du sang, pense-t-on, au doigt de la reine mère ; il y a du sang, peut-être, dans l’accouchement où cette même reine mère meurt ; il y a du sang, aussi, et même tout le muscle sanguinolent du cœur où la marâtre frotte son visage ; il y a du rouge sur la pomme empoisonnée.
Ambiance ouatée, déplacements lents, nous sommes dans un rêve, celui de notre enfance, plein de symboles et de...
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