Un monde sans haine

La mode serait un monde sans haine…

En effet, si l’on retire du mot « monde » le « n », on obtient le mot « mode ». Il suffit d’écrire « n » comme si c’était le mot qu'on entend et d’en respecter l’orthographe.

De la même façon, mon nez est né sans aide…

En effet, si l’on retire du mot « nez » le « z », on obtient le mot « né ». Il suffit d’écrire « z » comme si c’était le mot « aide » précédé d’un « s ».

Autre exemple : sans laisse, l’asile n’est plus qu’une aile…

Pour passer de l’asile à son aile, il suffit de supprimer l’ « s ».

La mort, si elle n'en a pas l'air, n'est plus qu'un mot.

Et sans la, que serait le tuba ? Un simple tub, mais il aurait sa place dans un tableau ou une photo de Bonnard (Marthe au tub 1908(C) Musée d'Orsay,  RMN / Patrice Schmidt).

C’est à votre tour : trouvez des mots qui changent de sens si on leur retire une lettre et commentez ce changement comme je l’ai fait moi-même ci-dessus… Puis proposez vos phrases en cliquant sur la rubrique « commentaires » (n’oubliez pas de cliquer sur « envoyer »). A bientôt.

Comments

[Béatrice]

Un poisson délivré d'une esse, c'est du poison.

[géante]

hôtesse à l'aise, aïe !

[Anne Hecdoth]

Un agent qui prend l'air, ça fait de l'argent.

[pseudo]

Effacé serait le chef sans hache, ou un cerf qui n'en aurait pas l'air, ou une clef sans aile (cef = ce+f = f à cé).

[pseudo]

Une part Sempé, c'est de l'art.
Du rhum avec eux et tu chopes un rhume.
Un crime sensé pour la rime.
Un matin sans taie, mais c'est ta main !
Souffle là dans la braise, brise.
Une brise qui manque d'air, n'est qu'une bise.
Un thé à riche, c'est de la triche.