En avion
Michèle Grangaud écrit, sur le site de l’OuLiPo (lien dans la colonne de droite) : « (…) les avions sont de deux sortes : il y a ceux où l’on emmène ses bagages, quand on part en vacances ou à l’étranger, et puis il y a ceux que l’on utilise pour raccourcir les textes quand ils menacent d’être trop longs. L’avion, s’il est mental, est en effet l’abréviation du mot abréviation. Il suffit de faire tomber du mot abréviation, manifestement beaucoup trop long, les lettres b r é puis a t i pour obtenir un avion. »
Selon ce principe, je vous propose de mettre en avion le texte de votre choix (vous pouvez choisir une phrase dans un des articles de ce blog, par exemple). Vous ne gardez qu’une, deux ou trois lettres de chaque mot de ce texte (on peut même n’en prendre aucune dans les mots de deux lettres ou moins), en veillant à les laisser dans l'ordre initial, de sorte qu’un nouveau texte apparaisse. Comme d'habitude, votre liberté est totale avec les accents. Bien sûr, il ne s’agit pas de résumer ; le sens du nouveau texte pourra donc être bien éloigné du texte d’origine.
Exemple : « Paul et Nicole, frère et sœur aînés d’une fratrie de sept enfants, placés par leurs parents autour de leurs seize ans chez deux oncles célibataires, agriculteurs dans le Cantal. » (première phrase de l’article consacré à L’annonce de Marie-Hélène Lafon)
En avion, ça peut donner : « Paco, être serti de sens, parut très inculte, ralant. »