Ecouter, lire, danser aux Guinguettes

Vous étiez aux Guinguettes, le samedi 13 juin, à Chilly-Mazarin...

Un parapluie noir, un éventail noir, un vêtement noir, une longue canne creuse noire, quand les Souffleurs se déploient sur la pelouse verte du Parc de l’Hôtel de Ville, une sorte particulière de silence s’installe avec eux, un silence propice à la poésie. Ils s’approchent de vous, vous tendent le parapluie, posent le tube près de votre oreille, et, pendant quelques instants, vous êtes ailleurs, vous êtes dans les mots du poète, portés par cette voix qui n’est que pour vous. Les autres, autour de vous, vous regardent, intrigués, et sont, à leur tour, pris par ce désir de poésie qui est venu les surprendre au milieu de la fête. Les Souffleurs, quand ils ont commencé, sont eux aussi portés par cette rencontre singulière : les lieux, les gens, les objets les accueillent, les poèmes se déposent dans l’oreille, bien sûr, mais aussi sur un bracelet, sur le bateau du manège, le lampadaire de la promenade, dans le potager. Commando poétique, ils sèment partout les secrets qui vont fleurir l’espace.
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Quand elles passent sur le chemin, vous avez envie de les suivre. Les jupes de ma maman (Compagnie Quelqu’unS) ne vous laissent pas indifférents. Elles sont quatre et vous conduisent dans un espace délimité, dont l’accès exige qu’on se fasse tout petit. L’enfance est là, quel que soit votre âge. Une fois dans cet espace, vous vous allongez et la jupe vient vous recouvrir la tête et les épaules. Alors, la magie commence, celle des histoires partagées à dix, adultes et enfants, histoires courtes, légères, qui vous mettent dans la confidence. Et vous avez terriblement envie de dire merci, simplement.

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Il faudrait aussi parler de Dynamic Mozart Tuyau (Compagnie 2 rien merci), une fanfare de proximité et à surprises, d’Escale (Compagnie Antipodes), un instant hors du temps, une brève rencontre amoureuse, de la Compagnie Théâtre Carpe Diem et sa découverte de l’histoire de la ville sur un bateau-livre, du manège Le Tourbillon de l'Atelier de la Voûte qui vous a fait voyager, de la Caravanabraille où vous pouviez lire avec les doigts les graffiti saisis au cours de promenades marseillaises par Damien Louche-Pélissier et restitués ici dans cette écriture inventée par Louis Braille vous mettant sur d’autres chemins de lecture.

Et la musique, bien sûr, du bal musette de Mimile et les ramulots à la salsa d’Ocho y media en passant par le voyage des Gadjo, les musiques, plutôt, qui vous ont fait danser, ou que vous avez écoutées assis dans l’herbe et la douceur de cette belle journée de juin.

(En cliquant sur la photo ci-contre, vous accédez au site de Ocho y Media où voir d'autres photos des guinguettes)

Comments

[danièle]

j'y étais bien sûr !
Une belle programmation, merci à MV et ...
Un accueil chaleureux, merci aux bénévoles et organisateurs.
Une bonne humeur générale, merci au public.
Un temps radieux, merci à la météo.
Je reviendrai et vous aussi j'espère !