Comptines du matin
Deux comptines pour hanter votre journée…
Tout droit sorties de votre enfance. Et qu’on peut chanter en canon.
Ça vous dit ?
Je vous propose Frère Jacques. Cette comptine évoque les temps lointains que peu d’entre nous ont connus où les cloches de l’église ou de la chapelle étaient mises en branle par le sonneur, ou le sacristain, qui s’accrochait à la corde pour provoquer le balancement et faire frapper le corps de la cloche par le battant. Pour Frère Jacques, je vous invite à cliquer sur l’image et à découvrir les versions de cette comptine dans le monde entier.
Il existe d’autres façons de faire sonner les cloches et le carillonneur, par exemple celui de Bergues rendu célèbre par le film Les Ch’tis, joue sur un clavier. Pour certains carillons, le carillonneur actionne les battants en tirant directement sur leurs cordes. Voici les paroles de la comptine (qui dit le contraire de Frère Jacques) :
Maudit sois-tu, carillonneur
Que Dieu créa pour mon malheur.
Dès le point du jour, à la cloche il s’accroche,
Et le soir encore carillonne plus fort
Quand sonnera-t-on la mort du sonneur ?
Le jeu du jour consiste à réécrire ce texte en changeant les mots mais en gardant les initiales (soulignées dans le texte ci-dessus). Un verbe reste un verbe, un substantif reste un substantif, un adverbe reste un adverbe, un adjectif reste un adjectif...
Exemple:
Merveilleux, songes-tu, cannois,
Que demain compte pour ma montée.
Dès le pont du jeudi, au cinéma il s’accoutume,
Et le soleil exactement chante plus faux.
Quand soulignera-t-on la motivation du scénariste ?
Vous le constatez : le masculin peut devenir féminin et inversement.