Switch-on

Je devais aller voir ce spectacle de danse. Mais, finalement, je n'ai pas pu y être présent le 4 avril. J'ai demandé à Danièle, fidèle de ce blog,  et qui y était, de m'envoyer ses impressions. Voici ce qu'elle m'a écrit.

La Cie Sabdag : un musicien, Thierry Humbert, et deux danseuses, Maryline Jacques et Chloé Favriau, nous présentent « Switch-on ». Un spectacle de danse contemporaine, mais pas seulement !

D’abord un univers inquiétant et sombre. Le décor, ici juste un poste de contrôle fantastique, une sorte de cerveau démesuré où s’imbriquent d’étranges tuyaux dirigés par un musicien  «dictateur». Les sons des instruments, saxophone et synthé, y sont transformés. Respirations, soupirs, halètements, spasmes et râles deviennent musique. Alors un spectacle musical ? Certainement. Au rythme des vibrations lugubres ou violentes, la lumière oppressante et grise, s’illuminant parfois furtivement de jaune, de rouge, éclaire la relation du pouvoir, de la manipulation des trois protagonistes sans cesse soumis dans un rapport de force. Alors du théâtre aussi ? Oui, du théâtre de fiction où le rôle des trois personnages se teinte de vie, de mort. Les corps manipulés, tantôt soumis, tantôt rebelles deviennent marionnettes brutales et animales. Le mouvement joue des contrastes. Les corps s’approchent, s’éloignent ; s’effleurent, s’affrontent ; s’unissent, se déchirent. Combats de héros « manga », violence absurde, sensualité brutale, ambiance trouble du polar. « Un jeu où l’humain est le pion et la cible » et où l’arbitraire s’inverse quand  le despote succombe à la résistance, à moins que ce ne soit au charme de ses victimes. Fin du spectacle

Alors « Switch-on », c’est quoi ?

Du spectacle …vivant !