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26 février 2009

Un café littéraire

Il y a celles (et ceux) qui avaient eu l’information par Facebook, celles (et ceux) qui l’avaient appris par la librairie A Livr’ouvert qui organisait la rencontre, celles (et ceux) qui l’avaient su par la MJC Paris-Mercoeur qui l’accueillait, et celles (et ceux) qui en avaient été avisés par le site de l’auteure. Celles étaient une cinquantaine, (et ceux) ils n’étaient pas nombreux. C’est que les livres d’Agnès Abécassis s’adressent d’abord aux femmes. Mais je ne vais pas vous en faire la présentation puisque je n’en ai lu aucun. J’ai assisté à la rencontre.

chouette_une_rideElle parle du temps de l’écriture comme de celui d’une grossesse, de ses livres comme de ses enfants, de ses relations avec son éditeur (éditrice) comme d’une relation de mariage. Elle est attentive aux réactions de ses lecteurs, quand ils lui écrivent sur son site, réagissent à ses titres, disent se reconnaître dans ses personnages. C’est une femme qui écrit, c’est une mère qui écrit, et, en plus, elle a un chien qui réclame des soins. On l’interroge sur son inspiration, mais elle ne se dit pas inspirée, elle dit être seulement attentive à ce qui l’entoure. Sur l’aspect autobiographique de ses écrits, et elle ne cache pas que la trame de ses romans s’appuie sur une femme qui lui ressemble (divorcée, deux filles, et un mari). Sur ses lectures, et on saura qu’elle lit beaucoup, un peu de tout, mais qu’elle aime surtout les thrillers et les bandes dessinées, et que, pour elle, un bon livre, ce n’est pas un livre intello, mais un livre qui l’accompagne et lui fait passer du bon temps. Sur la difficulté ou non d’être éditée, et elle dit que chaque cas est différent, qu’on peut être édité facilement et ne rien vendre, avoir des difficultés et beaucoup de succès, ou tout le contraire. Sur le métier d’écrivain, et elle dit que c’est une activité asociale, qui exige de croire en l’histoire qu’on raconte, qui exige de la concentration et beaucoup de travail (une réécriture qui n’en finit pas), mais que c’est un travail-plaisir. Et elle lit un extrait du livre qui vient de sortir, où elle fait le portrait d’une femme qui écrit des polars et du milieu où elle évolue, le monde de la littérature (auteurs, éditeurs, lecteurs).

La rencontre était fort sympathique ; elle témoignait bien du fait d’écrire (quel genre ? pour qui ? comment préparer les personnages ? comment vivre avec eux ?), du fait de lire. Sympathique et simple, comme quand on rencontre des voisins et qu’on parle un moment de la vie comme elle va.

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