La contrainte du prisonnier
Encore un jeu trouvé à l’OULIPO.
Imaginez que vous êtes prisonnier et que vous n’avez pas beaucoup de papier pour écrire. Vous allez être amenés à n’utiliser que les lettres qui utilisent le moins d’espace, celles qui ne dépassent ni au-dessus, ni en dessous de la ligne d’écriture. Pas de b, par exemple, pas de p non plus. Les seules consonnes utilisables sont donc c, m, n, r, s, v, w, x et z. Les voyelles sont toutes permises… Toutes ? Non , le y est proscrit. Restent a, e, i, o, u. Acceptons les accents. Evidemment, pas de majuscule !
vous rêvez : incarcéré, vous écrivez sur un mince canson, vous aurez ces consonnes nécessaires à une missive économe : c, m, n, r, s, v, w, x, z ; à ces consonnes, mariez ces sons musicaux : a, e, i, o, u ; sûr, n’ornez en aucune amorce ces énoncés.